Damien Mougel fait l'impasse sur la Coupe de France

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Deuxième dimanche dernier du cyclo-cross d'Hauteville-lès-Dijon, Damien Mougel n'était donc pas présent à la deuxième manche de la Coupe de France à Pierric, après avoir pourtant pris part à la première épreuve au Lac de Saint-Pardoux. "C'est trop loin cette fois à presque 8h de route. Même chose pour la dernière manche à Flamanville où il faut compter 9h de route. C'est coûteux financièrement, je suis moins motivé et les années passent aussi, j'ai 33 ans", explique celui qui avait déjà fait l'impasse sur la 4e et dernière manche à Flamanville l'an passé (Lire ici). "En plus, les Coupes de France sont redescendues en C2 donc seuls les 10 premiers marquent des points UCI, les grilles de prix baissent également...Ça fait depuis plus de 15 ans, depuis les rangs Cadets, que je suis sur les Coupes de France et je préfère maintenant rester dans le coin que de faire de gros déplacements", ajoute-t-il.

UNE CHUTE LORS DE LA 1ÈRE MANCHE

Le sociétaire du VS Eguisheim a terminé 15e de la première manche au Lac de Saint-Pardoux. Cette place aurait pu être meilleure sans une chute. "Je suis tombé tout seul dans le premier tour et je suis reparti assez loin autour de la 30e place. La course était vraiment roulante, c'était dur de revenir. Sans la chute ou avec un deux tours de plus, j'aurais pu rentrer dans les 10 premiers", assure-t-il. Damien Mougel a remporté trois cyclo-cross régionaux depuis le début de saison :  la première étape du Cross Tour Wittenheim fin septembre et les cyclo-cross de Saint-Hippolyte et Belfort à la fin du mois d'octobre. Depuis, il avoue se sentir un peu moins bien. "J'ai fini assez fatigué le cyclo-cross de Dijon. C'est peut-être dû au changement d'heure ou de temps, ainsi qu'au fait que je suis beaucoup plus sollicité au boulot avec le redémarrage des chauffages", avoue le responsable d'équipe de chauffage-ventilation sur le site PSA Sochaux.

UNE PRÉPARATION INCHANGÉE DEPUIS DES ANNÉES

Habitant à Méziré, à côté d'Etupes et de Montbéliard, Damien Mougel a couru sur route de début mars à fin juillet avant de prendre deux-trois semaines de vacances et de reprendre l'entraînement avant la fin août en vue des cyclo-cross. "Je fonctionne comme ça depuis des années, je garde le même schéma au niveau de la préparation", déclare celui qui travaille à temps plein depuis l'âge de 20 ans. "J'ai mon mercredi après-midi de libre pour aller rouler. Avec l'hiver, les autres jours, même si je finis assez tôt vers 16h-16H30, je fais généralement du home trainer", ajoute-t-il.

« J’ESPÈRE QUE CE NE SERA PAS UN BOURBIER À BESANÇON ! »

Damien Mougel disputera donc principalement des cyclo-cross régionaux d'ici les Championnats de France à Besançon, hormis des manches de l'EKZ CrossTour en Suisse en décembre et début janvier afin de glaner quelques points UCI. "La grille des Championnats de France est construite à partir du classement UCI. Normalement, avec notamment mes quelques points récoltés avec ma 12e place à Quelneuc l'an passé, je devrais me retrouver vers la 3e ou 4e ligne", révèle-t-il. Le sociétaire du VS Eguisheim espère finir dans les 15 premiers. "Dans les 10 premiers, ce sera compliqué vu qu'il y a des jeunes qui montent comme les frères Dubau et Yan Gras ou encore avec le retour de David Menut", avoue-t-il. Mais cet espoir de place est conditionné par la nature du terrain le jour du Championnat. "Si c'est un bourbier comme en 2016, ce sera trop compliqué pour moi, j'avais d'ailleurs terminé très loin. Mon gabarit ne m'avantage pas lorsque le circuit est extrêmement gras. J'aime bien quand c'est gras mais il ne faut pas que ce soit un chantier avec plein de passages à pied et plus aucune vitesse ni technique", termine-t-il.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Damien MOUGEL