Valentin Humbert tiré vers le haut
Valentin Humbert a rempli son objectif en terminant 10e de la course Elite, dimanche dernier, à Pierric (Loire-Atlantique). "J’ai réussi à prendre un bon départ alors que j'étais en troisième ligne sur la grille. Dans le champ, je me suis retrouvé 3e, rapporte-t-il à DirectVelo. Ensuite, j’ai accusé un peu le coup. J’ai essayé de récupérer un peu et de bien gérer mon effort à chaque tour. Je suis satisfait car je venais chercher un Top 10".
« HYPER BIEN ENTOURE... »
Le Franc-Comtois s’est senti particulièrement à l’aise sur un circuit boueux. "J'affectionne la boue. Je me sens mieux que sur les terrains secs. En Espagne, le week-end précédent, ça a été un peu compliqué mais au final ça m’a permis de prendre mes marques pour Pierric. Il a fallu s’habituer aux gonflages différents et pour cela l’Espagne m’a été bénéfique afin de reprendre mes repères", analyse-t-il.
Le coureur de 22 ans fait depuis le début de saison partie de l'équipe UCI S1neo Connect. "Nous sommes hyper bien entourés. Nous n'avons qu’à pédaler. Nos vélos sont réglés. Et nous avons également une analyse très précieuse avec la présence de Francis Mourey qui nous donne de bons conseils quand on reconnaît les circuits. C’est vraiment du bonheur et ça nous tire vers le haut", reconnaît-il.
LE CHAMPIONNAT DE FRANCE A LA MAISON
Le 12e de la manche de Coupe de France à Razès va enchaîner ce week-end avec la Coupe du Monde de Tabor (République tchèque). "Je sais que je vais partir loin sur la ligne. Mon objectif sera de remonter le plus possible afin d’essayer de marquer des points UCI qui sont précieux. En Coupe de France, je pars pour le moment en troisième ligne. J’espère gagner une ligne pour Flamanville et le Championnat de France qui sera à Besançon", déclare-t-il.
Pour sa première saison en Elite, il aura en effet la chance de participer au Championnat de France à domicile. "En principe, ça devrait me convenir car le circuit devrait être boueux. C’est mon prochain objectif de la saison. Comme j’habite à côté je vais pouvoir aller reconnaître le circuit bien avant". Avant cette échéance il espère être à la Coupe du monde de Coxyde et enchaînera avec des cyclo-cross au Luxembourg et en Allemagne. "Je travaille deux jours par semaine en boulangerie. J’ai réussi à avoir un mi-temps qui me permet de m’entraîner à côté. Les deux jours où je travaille, je fais soit des entraînements légers ou soit je reste au repos", conclut-il.