La qualification olympique vaut de l'or pour De Ketele

Crédit photo Bettini - UEC.ch

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Les manches de la Coupe du Monde sur piste s'enchainent. Après Berlin la semaine dernière, la grande ronde continue ce week-end à Londres. Le dernier rendez-vous de l'année 2018 pour les pistiers belges, qui sortent de deux mois éprouvants. Il faut dire qu'à côté de la Coupe du Monde, il y a eu les Six Jours de Gand et le stage du Comité olympique à Lanzarote. "Mentalement, c'est lourd. Je sens la fatigue", concède Kenny De Ketele. Le week-end dernier, le sociétaire de Sport Vlaanderen-Baloise a d'ailleurs senti l'usure physique. "Je n'étais pas bon à Berlin. Heureusement, Robbe Ghys nous a sauvés en poursuite par équipes. Le résultat a été bon, mais si tout le monde avait été à son niveau, nous aurions pu viser plus haut."

« J'AI LAISSÉ TOMBER L'OMNIUM »

La course à la qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo est en tout cas la priorité de Kenny De Ketele. "A Londres, nous viserons un Top 6. Au Championnat du Monde à Pruszkow fin févier, il faudrait, pour être bien, rester à cette place. Arracher une qualification pour les JO en poursuite par équipes équivaut à l'or pour moi. C'est ma priorité. J'ai laissé tomber l'Omnium car la refonte de la discipline ne me correspond pas."

L'expérimenté coureur de 33 ans regrette néanmoins l'étroitesse du vivier de la piste. "Cela reste notre problème. A Paris et à Milton, Fabio Van Den Bossche a été ajouté à la sélection. Nous avons également Gerben Thijssen et Sasha Weemaes. Sasha est d'ailleurs intrinsèquement le meilleur poursuiteur de l'équipe, mais il n'est pas encore alignable. Néanmoins, il faudrait élargir notre sélection."

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