Pierrick Burnet (Auvergne-Rhône-Alpes) a décroché ce samedi, à Besançon (Doubs), le titre de Champion de France Cadets de cyclo-cross. Il a devancé Pierre Gautherat (Bourgogne-Franche-Comté) et Paul Anchain (Hauts-de-France, voir classement). Pierrick Burnet succède à Florian Richard Andrade (Ile-de-France) au palmarès.
Retrouvez ci-dessous les autres réactions recueillies par DirectVelo après l’arrivée.

Pierre Gautherat (Bourgogne-Franche-Comté)
Médaillé d’argent
« Je suis très déçu. Après avoir gagné la Coupe de France et l’ensemble des trois manches, je venais forcément pour le maillot. Mais je n’étais pas top… J’avais mal au ventre, j’ai eu envie de vomir. Après la course, j’ai failli faire un malaise. Je ne sais pas ce que j’ai eu. La semaine dernière déjà, j’ai senti que je tombais malade, comme l’an passé. Je tombe tout le temps malade à cette période de l’année. Je pense qu’il faudra essayer d’y remédier les prochaines années.
J’ai fait le premier tour en tête puis j’ai fait quelques erreurs. Paul (Anchain) est passé devant, puis Pierrick (Burnet) nous a rejoint. Dans le dévers juste avant la ligne, à un tour de l’arrivée, je suis tombé et Pierrick a pris une quinzaine de secondes d’avance…
Courir dans la région, c’était sympa. J’ai tout donné pour les gens qui sont venus me voir. Ca m’a aidé pour faire 2e au sprint. Les supporters, à domicile, m’ont aidé ».

Paul Anchain (Hauts-de-France)
Médaillé de bronze
« Je suis vraiment content, je ne pensais pas faire un podium, même si j’avais terminé 3e à Flamanville. Je venais pour un Top 10. J’avais de bonnes jambes. Je suis parti très vite avec Pierre (Gautherat) mais on est tombé dans un dévers et Pierrick (Brunet) en a profité pour filer. Aujourd’hui (samedi), il fallait vraiment bien piloter. Je voulais profiter de mes qualités techniques, alors que je ne suis pas très puissant.
Le dernier tour était vraiment dur pour moi. En plus, l’écart était fait. On a essayé de revenir, avec Pierre, mais Pierrick était trop loin. Dans le sprint pour la deuxième place, c’était dur. J’ai senti que je n’avais plus de gaz. La technique m’a permis de m’accrocher mais pour le reste, j’étais limite ».