Léo Danès peut avoir le sourire. Ce dimanche, le sociétaire de la formation UC Nantes Atlantique a remporté le Circuit de la Vallée de la Loire (voir classement), lui qui n’avait plus connu les joies de la victoire depuis septembre 2017, sur une étape du Tour de Moselle. “C’est toujours un plaisir de gagner, surtout que je n’avais pas réussi à le faire l’an dernier. Mon état de forme est sans doute un peu meilleur que l’an passé à la même époque. On a surtout un collectif qui m’a permis de l’emporter dimanche”, synthétise-t-il auprès de DirectVelo suite à ce succès qui pourrait lui faire énormément de bien. “Je suis agréablement surpris par ce groupe qui tourne bien. On gagne déjà avec des coureurs différents, et tout le monde se tire vers le haut. C’est de bon augure pour la suite. En course, on a moins de cartouches à mettre pour se dégager car on peut profiter du travail des coéquipiers, et c’est ce qu’il m’est arrivé ici. Les coureurs les plus expérimentés comme Jérémy (Cornu) ou Yannis (Yssaad) portent les jeunes vers le haut”.

Sur l’épreuve disputée autour de Couffé (Loire-Atlantique), l’UC Nantes évoluait à domicile et a pris ses responsabilités. “Ca s’est fait à l’usure, avec des grappes de coureurs qui sautaient tout au long de la journée, avec le vent, la pluie et les bosses. En fin de course, on a profité de notre surnombre”. Cet hiver, Léo Danès s’était promis d’aborder cette nouvelle saison avec plus de plaisir, et moins de pression (lire ici). “Je sens que je suis frais mentalement, je n’en fais pas trop. J’ai l’envie de m’entraîner, de courir, et c’est hyper important”.

« IL NE FAUT PAS S’ENFLAMMER »

Le Breton retrouve des jambes et de la confiance à une période de l’année particulièrement intéressante. “On est en plein dans un bloc de courses qui me plaît pas mal, avec Manche-Atlantique, le début de la Coupe de France, le week-end Bousquet-Guégon, puis les courses par étapes comme le Tour du Loir-et-Cher ou le Tour de Bretagne, peut-être”.

Au niveau collectif, le coureur de 22 ans se dit donc très heureux de l’homogénéité du cru 2019 du club nantais, mais a bien conscience que les grands rendez-vous pourraient rebattre les cartes. “Il ne faut pas s’enflammer. On n’a pas encore affronté toutes les grosses équipes. On voit que l’AVC Aix, Pro Immo, ou le Vendée U, entre autres, tournent déjà très bien également. Il y aura une grosse concurrence cette année. Ca promet pour les prochaines semaines !”.