Avec cinq jours de course depuis le début de la saison, Antoine Bravard est l'un des garçons du SCO Dijon-Team Materiel-velo.com à avoir le plus couru jusqu'à maintenant. Il s'est illustré dimanche dernier en terminant 8e du Circuit des Communes de la Vallée du Bédat remporté par son coéquipier Jérémy Cabot. Le coureur de 24 ans revient pour DirectVelo sur son changement de club et dévoile ses ambitions ainsi que son nouveau statut.

DirectVelo : Pourquoi avoir choisi de rejoindre le SCO Dijon-Team Materiel-velo.com ?
Antoine Bravard : Premièrement, c'est déjà un choix de changer un peu de rôle dans l'équipe avec plus un statut de capitaine de route. Deuxièmement, je pense que c'est toujours intéressant de voir autre chose. Et je vais avoir un peu plus ma chance qu'à Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme où l'effectif est très développé. Néanmoins, j'habite toujours sur Bourg-en-Bresse, je compte y rester, c'est une belle région et ça me permet de bien m'entraîner avec des terrains assez variés.

« AVOIR UNE SAISON LINEAIRE »

Dans quelle condition débutes-tu cette saison ?
Je me sens assez bien. Je me suis bien intégré à l'équipe, c'est déjà important. Les jambes sont assez bonnes comme le montre ma huitième place au Circuit du Bédat. Maintenant, il va falloir essayer d'aller chercher encore un peu plus haut. Il reste quelques places à grappiller pour être vraiment en haut du classement.

La régularité sera encore ton maître mot pour 2019 comme tu l'évoquais l'an passé (Lire ici)...
La saison dernière, quand on regarde mon palmarès, j'ai eu des résultats de mars à octobre avec des Top 10. Le but va être de rééditer la même chose en évitant certains creux que j'ai pu avoir, surtout au mois de juin qui est un mois de important et où je vais essayer d'être mieux. J'ai axé ma préparation sur le fait d'avoir une saison linéaire.

« MARQUER LES ESPRITS »

Qu'attends tu de cette saison ?
Je veux marquer les esprits. Le but sur les Elites Nationales va être de chercher le top du classement, des podiums et des victoires si possible. Comme je le dis, avec des résultats, on se fait toujours plus plaisir. J'attends vraiment de franchir un palier cette saison avec l'équipe, d'où mon rôle qui change un peu.

Tu es désormais ton propre entraîneur...
Grâce à mes diplômes et mon activité de coaching, je suis dans mon domaine. Sur Dijon, j'ai passé un Master entraînement, management et ingénierie du sport. Le fait d'être mon propre entraîneur va me permettre de bien m'écouter et je sais dans quels domaines je pêche et dans lesquels je suis bon. Je sais où il faut que je travaille. L'an dernier, j'avais Camille Chancrin en tant qu'entraîneur, ça s'était très bien passé. Je voulais revenir à une certaine liberté en étant mon propre entraîneur. De plus, ça fait maintenant un an que j'exerce avec mon auto-entreprise. Donc, ça m'a permis encore de me développer et d'avoir des connaissances sur le terrain. Je coache des coureurs de première catégorie comme mon frère Guillaume, Loïc Cesano, Ianis Lavie et Antonin Branger. J'ai une dizaine d'athlètes éparpillés dans toute la France.

« UN GROS BLOC AVEC SAINT-ETIENNE ET ANNEMASSE »

Tu gardes donc un lien avec ton frère qui était à Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme avec toi...
On va quand même faire principalement les mêmes courses. On a déjà vu sur le début de saison qu'on pouvait s'entraider même en ne portant pas le même maillot, comme avec sa huitième place aux Boucles du Haut-Var où je lui ai donné un petit coup de main.

Quel est ton programme ces prochaines semaines ?
Ce dimanche, je serai au Grand Prix de Wittenheim. Ensuite, je disputerai Paris-Troyes, puis arrivera le gros bloc avec le Grand Prix de Saint-Etienne Loire et Annemasse-Bellegarde et retour. A Saint-Etienne, c'est un parcours qui me convient, j'avais terminé 4e l'an passé, j'espère faire une place là-bas et en me disant que le lendemain, il y a toujours Annemasse pour me rattraper.