Olivier Le Court de Billot : « On ne s’inquiète pas »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Le GSC Blagnac Vélo Sport 31 n'est pas parvenu à faire mieux à Paris-Mantes-en-Yvelines que précédemment à Nantes-Segré. Le club haut-garonnais est le seul à ne pas avoir inscrit le moindre point sur l'ensemble des deux premières manches de la Coupe de France DN1. Ce dimanche matin, son meilleur élément, Olivier Le Court de Billot, n’a pris que la 43e place. “Ce n’est pas particulièrement surprenant. On a renouvelé une grande partie de l’équipe cet hiver et il y a pas mal d’étrangers dans le groupe. Il faut du temps pour que tout le monde se fasse à son nouvel environnement, ça va venir au fil des semaines”, promet le coureur auprès de DirectVelo. Pour lui, le club est lancé dans un travail sur le long terme. “Pour l’instant, on a travaillé sur la cohésion du groupe. Nous avons de bons éléments et on sait que ça va bientôt payer, je ne suis pas inquiet pour ça”.

Le Mauricien tient d’ailleurs à préciser qu’il n’a pas goûté la réflexion de certains durant ces derniers mois. “J’ai entendu pas mal de monde, y compris des coureurs, critiquer le fait que le club recrutait pas mal d’étrangers. Il semble y avoir pas mal de chauvins ici, mais les dirigeants ont fait avec ce qu’ils avaient. On connaissait la situation. Certains coureurs sont partis du club fâchés, et ils ont le droit de l’être. Mais aller critiquer le club par derrière, c’est autre chose. La réalité, c’est que nous sommes tous motivés dans le groupe 2019 et je suis certain que ça va aller de mieux en mieux”. Voilà qui est dit.

Pour le reste, celui qui est désormais devenu le capitaine de route du club, “et non pas le leader”, comme il tient à le préciser, demande donc de la patience. Mais le temps ne presse-t-il pas pour éviter de se retrouver dans une situation trop périlleuse en Coupe de France DN1 ? “Evidemment qu’il ne faudra pas trop tarder avant de marquer nos premiers points, et on en est tous conscient. Mais on ne s’inquiète pas. Il ne faut pas prendre les choses trop négativement. On doit se servir des échecs mais sans que ce soit une trop grande cause de stress”.    

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