Baptiste Gourguechon : « Il m'a dit que j'allais gagner »
Baptiste Gourguechon a eu tout juste. Ambitieux avant la première manche de Coupe de France DN2, les Boucles Cyclistes du Sud Avesnois, le sociétaire de Dunkerque Littoral Cyclisme ne s'est pas trompé dans son pronostic (voir ici). ''L'année dernière, j'avais annoncé que je ferais un Top 5 au Grand Prix des Hauts-de-France et j'avais terminé quatrième. Cette année, j'avais annoncé un podium sur cette première manche de Coupe de France DN2 et j'ai gagné'', s'amuse-t-il auprès de DirectVelo.
À l'accoutumée, le 5e de la Gislard (Elite Nationale) se montre plus réservé quant à ses ambitions. Pourtant, avant de prendre le départ de l'épreuve, le coureur de 20 ans a senti que son heure était arrivée. ''Je n'annonce pas souvent de résultats, mais quand je le fais, en général, ça fait mouche. En plus d'habitude, mon entraîneur, Frédéric Limousin, ne m'envoie jamais de messages avant les courses, mais hier (samedi), il m'a dit que j'allais gagner. C'est ce qu'il s'est passé''.
« IL Y AVAIT DEUX VÉLOS »
Tout s'est déroulé à la perfection pour lui. Du premier au dernier kilomètre, le peloton a cadenassé la course dans l'optique d'en découdre au sprint massif. ''Au début, je ne comptais pas sortir. J'ai pourtant fait les quinze premiers kilomètres devant. J'ai vu que ça ne servait à rien. J'ai été voir mon capitaine de route, Nicolas Moncomble. Il m'a dit que c'était inutile d'insister et qu'il fallait que je laisse les autres aller dans les coups parce que ça finirait au sprint''.
Au cours de l'emballage final, Baptiste Gourguechon a manœuvré comme il l'entendait. Il avait identifié Robin Stenuit comme son principal concurrent. ''J'ai viré deuxième dans sa roue parce que je savais qu'il allait très vite''. Il a ensuite fait parler sa pointe de vitesse pour s'adjuger son premier succès de la saison. ''J'ai fait un sprint décollé, comme je sais le faire sur la piste. J'ai lancé à 150 mètres et à 100 mètres, je suis passé. Il y avait deux vélos à la fin'', conclut-il.