Florentin Lecamus-Lambert : Franchir un cap en Bretagne
Douze jours de courses en deux semaines, voilà le menu qui attend Florentin Lecamus-Lambert. Après le Tour du Loir-et-Cher couru sous le maillot tricolore de l'équipe de France piste, le voici au départ du Tour de Bretagne, sous le maillot noir et blanc à hermines, dans le vent de Lorient.
Et avant de passer au plat de résistance breton, le coureur du Team Pays de Dinan a plutôt bien digéré l'entrée. "Je sors du Tour du Loir-et-Cher où j'ai pris pas mal de plaisir. J'ai eu du mal à me mettre dedans, j'étais en dents de scie dans les premières étapes. Mais j'ai pris la dernière étape à coeur, je voulais vraiment faire la course", déclare-t-il à DirectVelo. L'envie débordante, il attaque dès le deuxième tour du circuit au coeur de Blois et lance la bonne échappée qui résistera jusqu'au bout au peloton. Sur la ligne, il se classe 4e.
« JE N'AVAIS JAMAIS FAIT 210 BORNES »
Au moment d'enchaîner avec le Tour de Bretagne se pose la question de la récupération. "On verra dans les premières étapes, ça peut être tout bon comme tout mauvais mais je pense que ça va être tout bon, espère-t-il. J'ai bien terminé le Loir-et-Cher, ça allait bien à l'entraînement".
Le stagiaire de Fortunéo-Samsic l'été dernier n'a pas découvert le niveau des Classe 2 ce printemps. "Mais le Tour du Loir-et-Cher était ma première course de cinq jours. Je n'avais jamais fait 210 bornes avant. Le Loir-et-Cher m'a donné le foncier qui va m'aider pour le Tour de Bretagne".
LE PHYSIQUE, PAS LA TACTIQUE
Au départ de Lorient, le coureur qui fêtera ses 20 ans après le Tour de Bretagne attend que la barrière s'ouvre. "Je suis impatient que ça commence. J'ai envie d'en découdre, ça fait toujours plaisir d'être à domicile et il y a une bonne ambiance", apprécie-t-il.
Le 4e du Tour de Loire-Atlantique aimerait "être bien sur une ou deux étapes. Espérer une place au général, c'est un peu prétentieux". Après un début de saison où il s'est classé 11e de Manche-Atlantique, il estime que "les jambes étaient là mais pas la tactique. Mais justement, dans une course de sept jours, même sans être bien tactiquement, on peut connaître son niveau". Surtout, il s'attend à progresser après avoir bien digéré ces deux Classe 2 du mois d'avril. "Elles vont me faire passer un cap". Et sur la route du Tour de Bretagne, où le peloton longera souvent la côte, ils seront nombreux à passer.