Grégoire SALMON

Association Cycliste Noyal-Châtillon

2e de l'étape

« Nous avons été piégés par la bordure vers le kilomère 70. Nous nous sommes retrouvés à trois dans le contre avec Quentin (Fournier) et Gauthier (Maertens). Nous avons roulé au maximum pour rentrer. Nicolas David y est allé dès la jonction. Je n'ai pas hésité à le suivre. Quatre coureurs sont rentrés et on se retrouve à six à l'avant. On savait que Dylan (Kowalski) et Florian (Maître) jouaient le général. Florian a attaqué dans les deux derniers tours. Personne ne l'a laissé sortir. Je me sentais bien. J'ai essayé de sortir mais on prenait le vent de face à trois kilomètres de l'arrivée alors il était quasi-certain qu’on allait arriver groupé. J'ai lancé le sprint aux 300 mètres et je me fais passer à deux mètres de la ligne. Je suis battu de peu. Je suis déçu. Je me suis vu gagner à 50 mètres de la ligne. J'ai entendu le speaker dire "Grégoire Salmon arrive" et je vois Florian me passer. Je n'étais pas bien ces deux derniers jours alors c'est une satisfaction d'arriver pour la victoire. Mais il restera la déception de passer si près de la victoire. Ça aurait été ma première victoire de la saison. Ça sera donc pour plus tard ! J'espère disputer le Tour de la Manche la semaine prochaine. Je suis Calvadosien mais j'aime bien le département de la Manche. J'ai envie d'y performer ».

G. SALMON

Jens VANOVERBERGHE

Gaverzicht-BE Okay-Van Mossel

3e de l'étape

« Je suis satisfait de ma forme qui s'améliore depuis trois semaines. J'étais un peu inquiet car Paris-Roubaix arrive et j'ai des ambitions pour cette course. Je suis venu à l'Essor Breton pour reprendre du rythme. Je voulais montrer ce que je valais et je suis donc très content de ma forme actuelle. Nous avons provoqué la première bordure avec mon équipe, ça roulait très vite, on a creusé un écart de 20" en cinq kilomètres. Après la jonction, j'ai vu les costauds repartir à l'attaque et j'étais content d'être assez fort pour les accompagner. Je suis un peu déçu de ne pas gagner car tu cours toujours pour gagner. A la fin, je n'étais plus assez juteux mais face à des coureurs qui ont dix ans de plus que moi, ce n'est pas une honte de s'incliner ».

J. VANOVERBERGHE