Baptiste Bleier : « J'y suis allé à chaque fois »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Baptiste Bleier a tenu bon. Au terme de la 3e et dernière étape des Boucles Nationales du Printemps (Coupe de France DN2), le sociétaire du CM Aubervilliers 93-St-Michel a conservé assez d'avance pour s'offrir le classement de l'épreuve (voir ici). Son tout premier succès sur une course par étapes. Le coureur de 23 ans se confie à DirectVelo après la cérémonie protocolaire.

DirectVelo : Tu as conservé jusqu'au bout le maillot jaune des Boucles Nationales du Printemps !
Baptiste Bleier : C'est ma première victoire sur un classement général. Vu qu'il y avait un chrono, j'étais venu pour décrocher le classement général ou aider Baptiste (Constantin) à le faire. Le plus important, c'était que ça soit l'équipe qui gagne.

Comment ta dernière étape s'est-elle déroulée ?

On a essayé de faire un coup de bordure sur le circuit final. Ça a aidé Baptiste (Constantin) à sortir, et après, on a joué avec les autres équipes. Elles n'étaient pas assez solides pour rouler. Pour ma part, dès que ça sortait du peloton, j'y allais. Même quand c'était des coureurs pas très bien placés au classement qui sortaient, j'y allais quand même. Yannick Martinez a attaqué plusieurs fois. J'avais un peu peur de lui donc j'y suis allé à chaque fois. Il ne m'a jamais sorti de sa roue. Le deuxième du classement général (Radoslav Konstantinov, NDLR), on ne l'a pas vu de la course sauf à la fin quand il a roulé. Du coup, je me suis concentré sur Yannick Martinez.

« TOUT LE MONDE A FAIT SON BOULOT »

L'équipe a démontré une belle force collective !

J'avais déjà terminé plusieurs fois à des places d'honneur sur des classements généraux, donc je savais un peu comment gérer. Baptiste (Constantin) m'a beaucoup aidé. C'était le capitaine de route. Il gérait parfaitement. On avait une super équipe. Tout le monde a fait son boulot.

Comment vois-tu la suite ?
La prochaine manche de la Coupe de France DN2, les Boucles de la Marne, est très dure. Je ne connais pas le parcours, mais je sais que c'est un chantier. Il va y en avoir de partout. Ces prochains jours, je vais souffler un peu. Je ne vais pas aller au Tour de la Manche. J'irai peut-être reconnaître le parcours du contre-la-montre des Championnats de France. Après, je vais me concentrer sur la Coupe de France. J'espère également gagner au Tour des Deux-Sevres où j'ai terminé 2e l'an passé.

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