Lorrenzo MANZIN

B&B Hôtels-KTM

2e de l'étape

« C'était un peu compliqué dans le final. Il y avait plusieurs vagues. Il y a eu une bordure dans les derniers kilomètres. C'était difficile de garder sa place. Il n'y avait pas vraiment d'organisation avec le train des autres équipes. Après tout le boulot des gars aujourd'hui (vendredi), je ne voulais pas me faire avoir. J'ai fait un gros effort à 500 mètre de l'arrivée pour revenir. Après, le Suisse (Stefan Bissegger) a viré en tête. J'étais troisième. Ce n'était pas possible de revenir. Il a gardé de la vitesse et il ne restait que 200 mètres. Je suis un peu déçu. Cette place confirme mon bon état de forme, mais il n'y a que la victoire qui compte. Il faut retenir le gros travail de mon équipe. J'aurais voulu les remercier en gagnant. J'étais venu pour ça. Maintenant, il reste deux étapes difficiles. Je pense avoir mis l'équipe dans une bonne dynamique avec cette 2e place. »

L. MANZIN

Anthony MALDONADO

St-Michel-Mavic-Auber 93

3e de l'étape

« Les gars ont bossé toute la journée. On a pris la course en main parce que l'on avait deux sprinteurs dans l'équipe avec Romain (Feillu). Il fallait contrôler et assumer vu qu'il n'y avait pas beaucoup d'équipes qui avaient emmené des sprinteurs. Ils ont roulé comme des chefs. Dans le final, je n'ai pas paniqué à cause de mon placement. Vu qu'il n'y avait pas une équipe qui pouvait vraiment emmener, on pouvait se replacer au dernier moment. Camille (Thominet) m'a protégé avec le vent de côté. Je n'avais pas à mettre un coup de pédale. Ensuite, j'ai récupéré Kevin (Le Cunff). Il m'a bien protégé aussi. Dans la dernière ligne-droite, j'ai réussi à prendre la roue d'Anthony Roux qui a fait l'effort sur le côté et qui m'a remonté. J'ai viré sixième. C'était deux places trop loin pour pouvoir gagner. J'ai vu un mec en blanc virer à bloc au virage, sur l'intérieur. Je pense que c'était le Suisse qui a gagné (Stefan Bissegger, NDLR). Il a viré en tête. Il fallait être super bien placé. Pour gagner, on savait qu'il fallait virer troisième ou quatrième. En virant sixième, c'était impossible. Il y a deux ans, Nacer Bouhanni m'avait envoyé dans les barrières sur cette même arrivée alors que j'allais le dépasser. Ça aurait été une belle revanche de gagner aujourd'hui (vendredi). Je suis déçu. Passer si près de la gagne, ça n'arrive pas souvent. Et demain (samedi), une autre course commencera. On va travailler pour Camille (Thominet) et Kevin Le Cunff. »

A. MALDONADO