Le Tour de Wallonie 2019 sans étape plate

Le 40e VOO-Tour de Wallonie s'élancera de Le Roeulx pour arriver cinq jours plus tard à Thuin. Les 916 kilomètres du parcours seront hérissés par 22 GPM. "Ce parcours convient aux puncheurs voire un sprinteur capable de passer des bosses. Toutefois, cette année, il n'y a pas d'étape plate comme ce fut le cas l'an passé entre La Louvière et les Bons Villers", précise l'organisateur Christophe Brandt à DirectVelo.

La Cité de la Main à Dottignies accueillera la première arrivée le samedi 27 juillet. Un sprint est attendu dans le fief du Vélo Club de Dottignies, qui fête ses 50 ans en 2019. L'étape n'est pas facile pour autant. "Après 70 kilomètres de mise en jambes en direction de Tournai, où sera disputé un sprint bonifications en mémoire de Jimmy Duquennoy, les coureurs prennent la direction du Pays des Collines et ses petites difficultés bien connues. Le peloton fait ensuite un crochet par Renaix et le Mont de la Cruche, avant de prendre la direction de Dottignies via la Côte du Trieu et le Mont de l’Enclus."

En théorie, le Brabant Wallon aurait dû être traversé lors du deuxième jour mais la commune d'Etterbeek a fait faux-bond. "La police n'était pas en mesure d'assurer la sécurité. Avec le Tour de France, beaucoup de monde est mobilisé. Deux épreuves cyclistes dans le même mois, c'est de trop", regrette Christophe Brandt. Du coup, le manager de Wallonie-Bruxelles a trouvé en Waremme une solution de repli. Les 130 premiers kilomètres seront abordables mais la suite sera beaucoup plus accidentée. Le Mur de Fayembois à Beyne-Heusay permettra un première sélection au classement général. "Les coureurs franchiront cette difficulté une première fois avant un circuit local de 30 kilomètres. Cette boucle est exigeante avec la Côte de Forêt, la Côte du Hawis et à nouveau le Mur de Fayembois où sera jugée l’arrivée."

LA QUATRIEME ETAPE SERA LA PLUS DURE

Curieusement, un seul GPM est au programme du lundi 29 juillet entre La Roche-en-Ardenne et Verviers. Cependant, croire un seul instant que la journée sera de tout repos serait une erreur. Les coureurs devront escalader la longue montée non répertoriée du Signal de Botrange avant d'attaquer un circuit local dans lequel la Rue de la Papeterie se dressera devant eux. "Le sommet de cette bosse est située à 2,5 kilomètres de l'arrivée. Les sprinteurs avec de la résistance peuvent passer. Il y aura une belle lutte avec les purs puncheurs."

La quatrième journée, le mardi 30 juillet, sera la plus difficile avec 2900 mètres de dénivelé positif. Les coureurs s'en iront de Villers-le-Bouillet pour rejoindre Lierneux. "A partir de Trois-Points, il n'y a plus un mètre de plat avec la Côte d'Aisomont. Ensuite, la Côte de Hezalles fera mal. Le premier passage de la ligne d’arrivée à Lierneux se fera une vingtaine de kilomètres plus loin avant un circuit local de circuit de 38 kilomètres pimenté de nombreuses ascensions. Cette quatrième étape devrait arrêter le classement général."

Pour conclure, la caravane du TRW déposera ses valises fort logiquement à Thuin, qui accueille l'épreuve une année sur deux. Une nouvelle fois, la journée sera éprouvante avec le passage aux Lacs de l'Eau d'Heure. "La région des Lacs de l’Eau d’Heure, piquée de quelques côtes assez raides, est traversée après une centaine de kilomètres. Les coureurs prennent ensuite la direction, en ligne droite, de Thuin et son célèbre Mur qu’ils franchissent une première fois après 160 kilomètres de course avant de boucler le circuit local de 15 kilomètres, via le Mur, à deux reprises. L’arrivée est fixée au sommet. Cette cinquième et dernière étape est exigeante, avec des bosses dans sa première partie, du vent, ensuite, qui pourrait tenir un rôle important, et un final explosif sur le Mur de Thuin."

Si ce parcours offre de nombreuses possibilités, le TRW sera serré jusqu'au dernier jour. "Cela va se jouer comme d'habitude à une bataille de secondes", conclut Christophe Brandt. Découvrez les profils et les cartes détaillés de chaque étape  en cliquant ici.

 

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