Florian Hudry avait le sourire au départ de la 4e et dernière étape de la Route d’Occitanie. Et pour cause : le coureur d’Interpro Cycling Academy a livré une prestation satisfaisante la veille, sur la grosse étape de montagne de l’épreuve. “Je m’étais planté au Ventoux, je n’ai pas pu m’exprimer pleinement. J’attendais donc beaucoup de cette course et tout particulièrement de l’étape reine de samedi. Je voulais avoir une référence à ce niveau-là, car on n’est pas loin du plus haut niveau mondial sur cette course”, explique-t-il auprès de DirectVelo. Longtemps avec les meilleurs, le coureur de 24 ans a finalement cédé sur le sommet de l’avant-dernière difficulté. “Ça s’est plutôt bien passé. Je savais que j’étais relativement en bonne forme. J’ai fait l’étape qu’il fallait faire. Au Port de Balès, j’ai lâché à trois kilomètres du sommet, après l’attaque de Pavel Sivakov. Il ne restait plus qu’une quinzaine de coureurs dans le peloton”.

Après avoir tenté de limiter les dégâts dans la descente du Port de Balès, pour plonger sur Luchon, l’ancien sociétaire de l’UC Monaco a coincé dans la montée finale vers l’Hospice de France. “C’était à cinq kilomètres de l’arrivée. J’avais des crampes. Je voulais faire un Top 20. Mais bon, 25e, ça reste correct… (voir classements). J’ai perdu trois minutes dans les cinq derniers kilomètres de la dernière ascension, ce qui est beaucoup. Globalement, c’est quand même bien. Ce résultat me met en confiance. C’était une course de référence pour moi”.

Place désormais au Championnat de France de la Haye-Fouassière (Loire-Atlantique) pour Florian Hudry. “Nous ne serons que trois, face à de grosses équipes de plus de quinze coureurs. Le but sera déjà de finir la course. C’est long… Pourquoi ne pas essayer de prendre l’échappée pour se montrer à l’avant, imagine celui qui a notamment couru au Rwanda, en Thaïlande et au Japon cette saison. Je suis en bonne forme, donc assez confiant. J’arrive en forme au bon moment, car les gros objectifs arriveront en juillet”.