Mathijs Paasschens : « Les plus forts se retrouvent devant »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Force, malice et sang-froid. Mathijs Paasschens a su faire preuve d’une science de la course parfaite ce samedi pour remporter, à Plouray (Morbihan), la 2e étape du Kreiz Breizh Elites (voir classements). Le néo-pro néerlandais de l’équipe Wallonie-Bruxelles signe ainsi son tout premier succès à ce niveau. DirectVelo a recueilli sa première réaction après l’arrivée.

DirectVelo : Que représente ce succès pour toi ?
Mathijs Paasschens : C’est ma première victoire chez les pros. Je suis très heureux de gagner. J’étais venu ici pour aider les autres coureurs de l’équipe. Sur le chrono par équipes, je me sentais bien. Nous n’avons pas de sprinteur alors on avait carte blanche pour partir dans les coups aujourd’hui (samedi). J’ai réussi à prendre la bonne échappée dans le final. Ça roulait très bien devant. On s’est joué la victoire au sprint, entre nous.

Tu as parfaitement géré la situation dans ce dernier kilomètre…
Je savais qu’il fallait virer en tête dans le dernier virage. J’aime les sprints longs. Je ne suis peut-être pas le coureur le plus rapide, mais je peux me débrouiller si je lance de loin car j’arrive à tenir longtemps à haute-intensité. Je ne me suis pas focalisé sur un coureur en particulier, j’ai fait mon propre sprint. Finalement, personne n’a pu me remonter. En plus, j’aime ces arrivées en faux-plat montant. C’est pas mal. Je n’aime pas quand c’est trop pentu mais là, c’était très bien. Un grand gaillard comme moi peut encore passer ce type de pourcentages...

« COMME CHEZ LES ESPOIRS »

Après quoi l’équipe et toi-même allez-vous désormais courir sur les deux prochaines journées ?
On va continuer de travailler pour Dimitri (Peyskens). La prochaine étape sera sans doute trop difficile pour moi. J’espère qu’il pourra remporter le classement général, ou une étape. On va continuer d’être offensifs, c’est l’idée.

Tu as l’habitude de briller en France, puisque tu avais déjà terminé 4e de Paris-Tours Espoirs l’an passé, ou encore 6e de Paris-Camembert au printemps dernier !
J’aime les courses françaises. Ça fait la course, c’est mouvementé. C’est moins contrôlé que dans d'autres pays. Les coureurs les plus forts se retrouvent devant. En fait, ça court un peu comme chez les Espoirs, et ça me plait. 

 

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