Paul Lapeira : « Je ferai la place que je mérite »

Crédit photo Régis Garnier - VeloFotoPro

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En pleine prise de marques et d’expérience pour l’avenir en cette saison 2019, Paul Lapeira s’est offert un joli succès, en début de semaine. Sur ses terres normandes, l’Espoir 1ère année a remporté le Prix de la Saint-Laurent Espoirs, à Montpinchon (Manche). Idéal à quelques jours de disputer le Championnat de France du contre-la-montre. Le coureur du Chambéry CF fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo : Tu as décroché ton premier succès de la saison sur le Prix de la Saint-Laurent Espoirs !
Paul Lapeira : J’avais déjà gagné ici l’année dernière, en Juniors. C’est une course que j’aime beaucoup. Loïc Varnet savait que c’était une course importante pour moi, et qui me convenait. Dès le mois de janvier, on l’avait mise à mon programme. Le CCF m’a laissé rentrer en Normandie spécialement pour disputer cette course qui me tenait à coeur. Juste avant l’objectif principal de mon été, le Championnat de France chrono, c’est une victoire qui me met en confiance.

Comment se déroule cette première saison Espoir, au CCF, pour toi ?
Super bien ! Je suis très heureux de la façon dont ça se déroule. On est très bien encadrés dans l’équipe, et j’ai senti dès le début que l’on prenait en compte le fait que je ne sois qu’Espoir 1. Sur les premières sorties collectives, on faisait une heure de moins que les autres. Les entraînements et le calendrier de course ont été aménagés de sorte à ce que je puisse passer un cap, petit à petit. J’ai couru en deuxième catégorie en début de saison, pour prendre de la caisse mais aussi pour progresser sur le plan tactique et stratégique. Ensuite, j’ai connu une petite blessure au genou au mois de mars, ce qui m’a amputé une partie de la saison. J’ai eu besoin d’attendre le mois de juin pour retrouver mon niveau, puis ça allait mieux à partir du Tour du Beaujolais.

Tu as donc pris tes marques, sans pression ?
Sans aucune pression, exactement. Lorsque je courais en deuxième catégorie, en début d’année, je me suis d’abord dit qu’on allait avoir l’obligation de gagner des courses, à ce niveau-là. Mais même pas… J’ai compris que ce n’était pas le but. On voit à plus long terme. Physiquement comme mentalement, c’est le top. Je sens que j’ai déjà beaucoup progressé.

« C’EST QUASI IMPOSSIBLE DE DOUBLER »

Dans tous les domaines ?
Oui, c’est général, mais je me suis surtout découvert des qualités de rouleur ! Je ne pensais pas pouvoir être bon en contre-la-montre. Et finalement, je me débrouille bien dans cet exercice. J’avais fait des chronos honorables en Fédérale Juniors l’an passé, mais rien de dingue. Cette saison, dès les tests de février, j’ai senti que c’était intéressant, et je me suis pris au jeu. Le seul problème, c’est que nous n’avons pas beaucoup de chronos dans la saison. J’ai quand même pu faire 2e d’un chrono en deuxième catégorie derrière Aloïs (Charrin) et j’ai terminé 5e sur le Championnat régional. Mais ce serait bien qu’il y ait plus de chronos dans la saison.

Dans quelques jours, tu vas disputer le Championnat de France Espoirs du contre-la-montre. Que peux-tu en espérer ?
Je ne sais pas trop, honnêtement. Je n’ai pas eu l’occasion de disputer le Championnat de France Amateurs et je n’ai pas trop de repères. Ce qui est sûr, c’est que je donnerai tout ce que j’ai. Je ferai la place que je mérite. Dans tous les cas, ça me servira pour l’avenir.

Après quoi courras-tu en cette fin de saison ?
Un gros morceau sera passé après le Championnat de France chrono mais il y aura encore de belles courses par la suite. Je ne vais pas faire la course en ligne au Championnat car c’est quasi impossible de doubler, avec le chrono qui sera le lendemain de la course en ligne. En septembre, je vais enchaîner plusieurs courses en Italie, dont le Tour du Frioul, le Tour d’Emilie ou la Ruota d’Oro. Puis je finirai sur Paris-Tours. C’est un beau programme. 

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