Suite à un début de saison effectué tambour battant, Elliot Philippon espérait confirmer ses bons résultats à l’occasion du printemps puis de l’été, notamment sur les courses montagneuses telles que la Classique des Alpes ou l’Ain Bugey Valromey Tour. Deux épreuves durant lesquelles il n’aura finalement pas réussi à s’illustrer. “Clairement, ça n’a pas marché aussi bien que je l’aurais voulu. Peut-être que je me suis mis trop de stress et de pression pour ces deux courses. J’étais déçu. Mais depuis, ça commence à bien revenir. Les jambes répondent de mieux en mieux. J’espère le confirmer sur le Championnat de France”, résume-t-il auprès de DirectVelo.

Typé grimpeur, le garçon sait que le circuit de Beauvais ne sera pas forcément à son avantage, mais il veut y croire. “Tout est possible, ça reste un Championnat. On ne sait jamais… Si je me retrouve dans la bonne échappée, qui part de loin par exemple, ça peut être intéressant”. Surtout, il sait que le Comité Occitanie aura d’autres cartes à jouer, notamment celle de Clément Lecerf. “Il est fort en ce moment, et il a une bonne pointe de vitesse, mais nous aurons tous notre mot à dire. Je n’ai pas encore bien vu le graphique, mais ce ne sera pas tout plat non plus. J’espère que ça va le faire. Les gros favoris, comme Hugo Page ou Hugo Toumire, risquent de se marquer, et ça pourrait nous profiter”.

QUITTER SA RÉGION POUR REJOINDRE UNE DN1

A l’inverse, l’Ariégeois, relativement discret à l’échelle nationale ces dernières semaines, compte bien se faire gentiment oublier pour surgir au meilleur moment. “Je ne serai pas forcément trop attendu et j’espère profiter de ce statut-là, pour faire mon truc, discrètement (sourires). Je suis bien revenu sur le Tour Causse-Aigoual-Cévennes, ça m’a remis en confiance, et ça pourrait être intéressant”. Après avoir validé son Bac STMG en juin dernier, Elliot Phillippon concède avoir “relâché la pression”, avant de réussir à se focaliser totalement sur ses objectifs de l’été. Pour sa seconde année chez les Juniors, il espère briller sur les dernières courses de la saison, et notamment lors de l’ultime manche de la Coupe de France, aux Flandres Charentaises. “J’avais terminé 2e là-bas l’an passé. C’est particulier, avec du dénivelé, des gros pourcentages même par moment, sur des terrains qui accrochent, avec même de l’herbe au milieu de la route, parfois… C’est une course qui me plait bien, ça rappelle le VTT”.

Viendra ensuite le temps de se pencher sur la saison 2020. Alors qu’il s’est inscrit en BTS Négociations des Relations Clients, par correspondance, il espère rejoindre une grosse structure de DN1, voire de DN2, l’hiver prochain. “J’ai plusieurs contacts intéressants. Je suis prêt à quitter la région pour rejoindre une grosse équipe, c’est vraiment le but”.