Benoît COSNEFROY

Decathlon AG2R La Mondiale

3e

« C'est toujours dur un Tour du Limousin. C'est une course animée, où je me fais plaisir, que je demande à faire chaque année. Les routes sont très usantes. Aujourd'hui (mercredi), nous avons eu un final débridé. Ça ne s'entendait pas dans le groupe de tête alors qu'il y avait vent de face. Avec Elie Gesbert on essayait d'organiser le groupe mais des leaders sautaient des relais. Lilian (Calmejane) a attaqué au bon moment, les Total Direct Energie ont fait une belle course. Il a pris 10", c'est beaucoup à reprendre sur un Tour du Limousin. Chaque seconde est importante, c'est pour cela que je suis allé faire la première bonification. »

B. COSNEFROY

Pierre ROLLAND

B&B Hôtels-KTM

12e

« Je pense que c'était une des étapes les plus dures de ce Tour du Limousin. Il ne fallait pas l'escamoter. On a tenté à plusieurs reprises. C'était quand même particulier car on a souvent eu le vent de face, donc ça a un peu bridé la course. Il a fallu faire avec. Lors de ma dernière attaque, je pensais que ça allait craquer. Au final, ça a fait le jeu de Lilian Calmejane qui m'a vraiment bien contré. Il y a eu une petite erreur de mon coéquipier Quentin Pacher qui aurait dû à ce moment-là anticiper l'attaque de derrière de Lilian. La victoire nous échappe. Au moins, on a tout tenté. Il reste trois belles journées à venir. Le Tour du Limousin est parti sur les chapeaux de roue. Notre idée était de durcir la course. Nous avions plusieurs cartes à jouer avec Quentin Pacher, Cyril Gautier, et moi. Cyril n'était pas dans une excellente journée, il n'a peut-être pas très bien récupéré du Tour de Burgos. On va réessayer les prochains jours même si je pense que ce sera dur de déloger Lilian Calmejane. C'est quand même difficile jusqu'au dernier tour de circuit à Limoges. Cette course se joue souvent à coup de secondes. Avec plusieurs secondes d'avance, il va être dur à bouger. C'est un solide leader, il a une équipe forte autour de lui. »

P. ROLLAND

Nicolas BALDO

St-Michel-Mavic-Auber 93

Echappé - Meilleur grimpeur et plus combatif

« Avec le vent de face, à deux, on savait que ça allait être très très compliqué. Le peloton n'a pas joué et ne nous a pas laissé suffisamment d'avance, donc c'était compromis. Même à trois avec Julien El Farès et Marco Minnaard, c'était voué à l'échec à cause du vent de face sur les trois-quarts du circuit et de la difficulté du parcours. Anthony (Delaplace) a choisi de se relever après la bonif'. De mon côté, j'avais fait le premier grimpeur alors j'ai insisté pour passer le deuxième col (Le Maupuy, NDLR) en tête pour ne pas faire une journée pour rien et rapporter quelque chose. C'est chose faite, c'est une bonne journée finalement. Pour conserver ce maillot de meilleur grimpeur, il va falloir repasser une journée à l'avant et marquer des points dans les trois prochains jours, car il n'y a pas suffisamment d'écart. Le maillot devient un objectif, on va essayer de le défendre. »

N. BALDO