Jamais deux sans trois pour Florent Castellarnau
Florent Castellarnau est incontestablement l’un des garçons les plus actifs des 4 jours des As-en-Provence. Pour sa première sur l’épreuve, qu’il souhaitait découvrir cette saison, le sociétaire de l’AVC Aix-en-Provence est passé à l’attaque au cours des deux premières journées, avant de remettre ça une nouvelle fois ce samedi, sur le circuit tracé autour de Mallemort. “Ça fait trois jours que je suis devant. Je m’étais dit que la troisième serait la bonne (rires). Je me doutais qu’une échappée irait au bout, résumait-il auprès de DirectVelo, juste après l’arrivée. J’ai suivi des mecs qui sortaient, dont Rémi Aubert et deux coureurs de l’Occitane. Une fois devant, on était nombreux. On a bien tourné et on a vite pris du temps. Je n’avais pas forcément de bonnes jambes pendant toute la course, mais quand Jérôme Mainard a relancé au pied du GPM, j’ai suivi et finalement, ça s’est débloqué. On a bien collaboré à quatre jusqu’à la fin, en passant de grands relais chacun”.
Alors que Maxime Urruty et Jérôme Mainard insistaient, après l’arrivée, sur le bonheur qu’ils ont pris à faire la course à l’avant, Florent Castellarnau confirme avoir vécu la journée de la même façon, en prenant beaucoup de plaisir. “On ne s’est pas regardé. On savait qu’on allait sûrement être battu par Maxime Urruty au sprint mais ce n’était pas grave. Le but était de se faire plaisir et d’aller au bout de notre effort. Il ne fallait pas se faire reprendre par le peloton à quelques kilomètres de l’arrivée comme les autres jours. J’ai fait ce que j’ai pu au sprint, mais effectivement, face à Urruty, il n’y avait rien à faire…”.
« JE NE PENSE PAS QUE L’ON ARRIVE À LE PIÉGER »
N’y avait-il pas la possibilité de tenter de ressortir avant l’explication finale au sprint ? “Avec le vent de face, à 80 km/h, il n’y avait rien à faire. De toute façon, si on se désunissait, on n’allait pas au bout. Il fallait se la jouer au sprint. C’était une belle partie de manivelles”, répond clairement le Biterrois, qui ne regrette rien de sa journée à l’avant. “Je n’ai pas gagné mais ça reste un podium, et j’ai repris du temps au classement général, même si je reste loin des deux autres (Jérémy Cabot et Sten Van Gucht, voir classements). Avec le chrono par équipes, on ne sait jamais, même si leurs équipes seront fortes aussi. Il y aura encore l’étape de l’après-midi pour faire quelque chose”.
Ainsi, avant la double étape de dimanche, Florent Castellarnau considère qu’il sera “compliqué de renverser le général”. La quête principale sera ainsi celle d’une victoire d’étape dans les rues de Salon-de-Provence. “Je pense que Cabot et le SCO Dijon ont une avance confortable. En plus, ils sont habitué à gérer ces situations depuis le début de saison. Ils vont faire un bon chrono. Cabot sera très vigilant sur l’étape de l’après-midi. Je ne pense pas que l’on arrive à le piéger, mais on tentera. On ne sait jamais. Ils pourraient laisser une échappée aller au bout…”.