Laura Asencio : « Je me sens plus forte »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Souffrance et plaisir semblent liés cette semaine, pour Laura Asencio. Elle connaît quelques moments pénibles, depuis six jours, sur les routes du Tour de l’Ardèche. Mais, à domicile ou presque, la jeune femme originaire de Valence (Drôme) trouve également le temps de profiter sur des routes qu’elle connaît très bien. “Le premier jour, j'étais malade et j'ai pris un gros coup de chaud. Je suis toujours un peu souffrante actuellement. Il fait très chaud en course. C'est compliqué, les organismes sont fatigués. Mais j'ai l'avantage de vivre ici donc je connais bien ces routes-là. Je suis chez moi”, sourit pour DirectVelo celle qui a vu les 5e et 6e étapes passer tout près de chez elle. “Tous les jours, c'est beaucoup de kilomètres, de dénivelé, de transferts... En fin de saison, en plus, c'est dur. Mais c'est une super belle course”.

Sur les routes ardéchoises, la Drômoise est sur le point de boucler sa première saison pour le compte de la formation WNT-Rotor. Un exercice 2019 dont elle se dit plus que satisfaite.  “Je suis vraiment contente. L'équipe est super. Au début, je ne vais pas cacher que c'était difficile, sur les manches de Coupe du Monde. J'étais lâchée après 70 kilomètres. Parfois, on me demandait de m'arrêter tant j'étais loin…, préfère-t-elle rigoler après coup. Mais ça va beaucoup mieux. Sur le Grand Prix de Plouay, j'ai pu faire la course à l'avant et m'offrir quelques secondes de gloire en attaquant. J'ai franchi un cap, j'ai pris beaucoup de puissance, même si je n'ai pas eu beaucoup de résultats. Physiquement, je me sens plus forte”.

« AU DÉBUT, J’AI PRIS DES COUPS AU MORAL »

À 21 ans, Laura Asencio explique avoir énormément appris de ces derniers mois, face aux meilleures mondiales. “Je ne pensais pas que l'écart de niveau entre les manches de Coupe de France, les petites épreuves UCI, et les manches de Coupe du Monde, serait aussi important ! Au début, j'ai pris des coups au moral. Mais je suis jeune, c'était ma première année et je savais que j’avais besoin de temps”.

Outre les progrès entrevus, notamment, à Plouay, la 8e du dernier Championnat de France s’est également sentie progresser à travers des signes importants venants de ses coéquipières, ou de ses directeurs sportifs. “J'ai fait la Clasica San Sebastian alors que ce n'était pas prévu, mais les filles ont demandé à ce que je vienne. C'est bon signe”. Voilà qui est prometteur pour 2020. “J'avais signé pour deux ans. Je prends de plus en plus d'expérience, et une place plus importante dans l'équipe. Je peux aider mes coéquipières, ce qui n'était pas le cas au début”. En attendant la suite.  

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