Yoann PAILLOT

St-Michel-Mavic-Auber 93

2e

« Les sensations étaient bonnes. Je voyais que tout le monde me pistait dès le départ. J'ai réussi à sortir avec Sébastien Fournet-Fayard. Dans la tête, j'étais parti pour faire 140 kilomètres devant, mais ce n'était pas le cas de Sébastien. Nous sommes deux bons rouleurs. On se connaît très bien. J'ai fait pas mal d'années en amateurs avec lui. Quand le contre se trouvait à 30" derrière, on s'est relevé un petit peu.

Au fur et à mesure, le groupe d'échappés s'est usé. Dans le final, le Team Pro Immo Nicolas Roux était en supériorité. Ils ont voulu jouer avec moi. Ils m'attaquaient et je les attaquais du coup à tour de rôle. Je voulais attendre à deux tours de l'arrivée. Finalement, j'ai attendu le dernier tour, je me suis dit que ça suffirait vu les jambes que j'avais. J'aurais peut-être dû attaquer un peu plus tard. J'ai attaqué où il y avait vent trois quarts face et ensuite, vent de côté. Il n'y a qu'un seul coureur qui à réussi à me suivre : Kévin Besson. Jusqu'à l'arrivée, j'ai roulé et il était à fond dans la roue. À la flamme rouge, je voulais me relever et jouer avec lui. Soit je terminais 2e, soit je ne faisais rien du tout. Je ne suis pas à une gagne près en Élite. C'est plutôt une victoire chez les professionnels que j'attends.

Mon programme pour la fin de saison est le Tour de Vendée, Paris-Bourges et Paris-Tours. Je ne disputerai pas le Chrono des Nations contrairement à l'an passé. C'est un peu dur dans la tête de se remobiliser pour une heure d'effort, si loin, en octobre. »

Y. PAILLOT

Nicolas THOMASSON

Team Pro Immo Nicolas Roux

3e

« La course s'est plutôt bien passée. C'est parti très rapidement. Dans l'échappée, il y avait Yoann Paillot qui était sorti avec Sébastien Fournet-Fayard dès le début. On s'est retrouvé à une dizaine en contre avec notamment Pierre Bonnet. Ensuite, il y a un second contre qui est rentré avec Florent Pereira. On était quatre de l'équipe à l'avant. C'est ressorti très rapidement. On n'était plus que deux avec Sébastien pendant la dernière partie de la course. J'ai payé mes efforts du début de course et peut-être également Paris-Vierzon dans le final. Dans le dernier tour, j'ai eu du mal à passer. J'ai pété dans la bordure à quatre kilomètres de l'arrivée quand Yoann Paillot a attaqué. Sébastien s'est sacrifié et a essayé de me ramener. J'ai donc terminé 3e. Maintenant, il y aura Paris-Connerré et le Challenge Boischaut. »

N. THOMASSON