Emile BRENANS

Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme

4e

« À chaud, c'est frustrant. J'ai été l'un des coureurs qui en a fait le plus à l'avant. J'ai attaqué et j'ai été vraiment incisif. Je ne suis pas déçu, je suis plutôt content même si c'est dommage de passer si près de la victoire. On a bien couru collectivement. On était dans une mauvaise situation au début, il y a un groupe qui est sorti après 100 kilomètres. On a vraiment roulé derrière. Jocelyn Guillot a effectué un gros travail. Quand Simon Buttner s'est mis à rouler, je me suis dit qu'il fallait vraiment assurer. Quand on a un mec de cette qualité qui roule, on se doit de répondre présent. J'ai bien joué. J'avais fait du VTT toute la semaine parce que je prépare la coupure et que je me fais plaisir en ce moment. J'ai bien remis en route. J'ai beaucoup couru cette saison.

En 2020, je vais davantage cibler les courses pour avoir plus de résultats. Sinon, c'était une belle année. Il ne reste plus que Paris-Tours Espoirs. J'ai eu une infection dentaire au Tour de Savoie-Mont Blanc, c'était le couac de ma saison, mais je me suis remotivé. Avec Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme, on va essayer de débuter l'année prochaine comme on termine celle-ci. »

E. BRENANS

Yannick MARTINEZ

Guidon Chalettois

12e

« C'était tout le temps difficile. Ça a roulé fort tout au long de la course. La différence s'est faite à l'usure. À la fin, ça s'est fait au mental et à l'opportunisme. J'étais à la limite des crampes. Je me suis accroché. Je n'ai pas attaqué. J'ai juste suivi. Je prenais des relais avec les autres, mais je ne pouvais pas faire mieux. Il y a eu une quinzaine d'échappés mais derrière, le peloton a vraiment roulé fort pour rentrer. L'enchaînement des petites bosses et des virages sur le circuit a bien étiré le peloton et ça a cassé. »

Y. MARTINEZ

Louis LOUVET

CR4C Roanne

25e

« J'ai crevé alors que j'avais course gagnée avec Maxime Urruty. J'ai les boules. J'ai crevé sur une route balayée. Mon boyau était usé, mais il n'y avait pas un caillou sur la route. C'est seulement ma deuxième crevaison de l'année en course, elle tombe mal. Je suis dégouté.

Je voulais attaquer dans la bosse pour arriver tout seul. J'avais presque une force illimitée aujourd'hui (samedi). La voiture neutre n'était pas là. Je suis reparti avec une roue qui touchait mon patin de frein. Je n'avais pas forcément de bonnes sensations au départ, mais j'ai vu que j'étais bien sur le circuit. J'ai attaqué et j'ai fait péter tout le monde. Je n'ai pas réfléchi. Vu la force que j'avais, je n'étais pas trop inquiet sur le fait de pouvoir aller au bout.

J'avais besoin de cette victoire pour passer professionnel et convaincre les équipes. La victoire me passe sous le nez à cause d'une crevaison... »

L. LOUVET