Arnaud Jouffroy : « J'adore Coxyde »

Crédit photo Francis Spruyt - DirectVelo

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Six ans et un mois. C'est le temps qui s'était écoulé pour Arnaud Jouffroy depuis sa dernière participation à une manche de Coupe du Monde. C'était à Tabor, en République Tchèque, en 2013. Le 4e du Championnat du Monde Espoirs 2012 a fait son retour ce dimanche à Coxyde où il avait également terminé 3e en 2009, en Coupe du Monde. "J'adore ce circuit, c'est pour ça que je suis venu. C'était un parcours que j'aimais bien car je passais bien dans le sable. C'était cool d'être là aujourd'hui (dimanche) et d'avoir couru", déclare-t-il au micro de DirectVelo.

« QUAND JE SUIS À BLOC, JE N'Y ARRIVE PLUS »

45e ce dimanche (voir classement), l'Héraultais ne se faisait guère d'illusions. "Je n'ai plus du tout le niveau. Techniquement, j'y arrive dans le sable, mais quand je suis à bloc, je n'y arrive plus." Il ne se fixait pas d'objectifs précis. "Si ça avait été il y a un mois ou deux, j'aurais eu un meilleur niveau qu'actuellement. Mais on ne peut pas tout faire...", souffle celui qui est bien occupé par son projet à la Jouffroy Academy. "Ça marche bien. Je ne pensais pas que ça marcherait autant donc je suis content. Je suis de plus en plus pris pour coacher. Ce dernier mois, j'ai eu moins le temps de m'entraîner, contrairement au début de saison." Par ailleurs, il est tombé malade après la deuxième manche de la Coupe de France à Andrézieux-Bouthéon. "Je savais que ça n'allait pas être fameux. Je n'ai presque pas couru."

« MARRANT DE REVOIR QUELQUES POTES BELGES »

Le coureur de 29 ans retient le fait d'avoir pu retrouver quelques anciens collègues d'outre-Quiévrain. "C'était marrant de revoir quelques potes belges au départ. Il y a une nouvelle génération, mais il y en a encore quelques-uns de mon époque. Je les ai vus avant le départ, c'était sympa de discuter avec eux et de revivre des moments comme ça", glisse celui qui se rappellera également avoir dépassé Mathieu Van der Poel après le premier virage. "Dès le départ, j'ai réussi à prendre sa roue. Il y a eu la chute et je l'ai passé. Au premier talus, il m'est repassé devant. Je n'ai pas les watts pour remonter comme lui. J'ai essayé de m'accrocher, mais j'ai vu que c'était très dur. Quand on voit la différence, c'est impressionnant", termine-t-il.

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