Maxime De Poorter veut vite s'acclimater

Crédit photo Martine Verfaillie

Crédit photo Martine Verfaillie

Après un an passé au club de l'EC Saint-Étienne-Loire, Maxime De Poorter est de retour en Belgique. Le coureur de Flandre Occidentale a rejoint Tarteletto-Isorex durant l'intersaison. Avec Jordi Bouts, il sera le seul de son équipe à découvrir le niveau Continental en 2020. "Je vais me servir de cette saison pour apprendre mais je devrai assimiler vite la matière", fait-il remarquer à DirectVelo en ayant conscience qu'il n'aura pas un temps infini pour s'acclimater à son nouvel environnement.

A Saint-Etienne, l'ancien sociétaire d'EFC-L&R-Vulsteke a connu une saison mi-figue, mi-raisin. "Le début a été correct. Ensuite, cela a été moins bon. Néanmoins, j'ai pu m'améliorer physiquement et mentalement. Même si j'étais moins en avant au niveau des résultats, cela m'a permis de me développer dans mon coin".  Finalement, le scénario parfait est arrivé avec le coup de fil du manager de Tarteletto-Isorex, Peter Bauwens. "Nous avions déjà parlé l'an dernier mais à l'époque, il a préféré choisir des garçons comme Floris Gerts qui ont un autre CV que le mien. C'est logique. Nous sommes restés en contact. J'arrive au bon moment. J'ai un an de plus dans les jambes".

SAISIR SA CHANCE PLUS TARD DANS LA SAISON

Conscient d'être dans un groupe de qualité avec des sprinteurs comme Michael Van Staeyen ou Enzo Wouters, Maxime De Poorter est prêt à mettre ses ambitions personnelles de côté pour se mettre au service de l'équipe. "C'est un saut dans l'inconnu. Il faudra bien digérer les premières courses et pour cela, il faudra être en condition d'emblée. C'est normal que l'intérêt de l'équipe prime. Plus tard dans la saison, si tout va bien, ce sera à mon tour de saisir les chances là où elles se présenteront. Notamment en cas d'arrivée au sprint en bosse, ce qui a toujours été un point fort".

Chez Tarteletto-Isorex, le sportif de 23 ans retrouvera Maxime Vantomme, originaire du même village Zillebeke. "C'est assez comique. Nous avons le même prénom et nous avons les mêmes caractéristiques à savoir que nous passons sur tous les terrains." Toutefois, il se méfie de cette polyvalence. "Quand tu passes à un niveau supérieur, tu dois connaître ta spécialité. C'est quelque chose que je devrai encore découvrir en 2020".

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