Steven Henry : « La déception est à la hauteur de ce qu'on a fait »

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

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La journée des poursuiteurs français au Championnat du Monde de Berlin se termine "en eau-de-boudin", juge Steven Henry. L'entraineur national ne parle pas de la qualification olympique qui s'était déjà envolée avec la présence des Allemands et des Suisses parmi les huit premiers. Mais de la "demi-finale" perdue face aux Néo-Zélandais.

« ENCORE UN PEU TENDRE »

Pourtant, ce mercredi avait bien commencé avec un record de France et un temps sous les 3'50", digne des plus grandes nations de la discipline (lire ici). Le quatuor tricolore termine les qualifications en 3e position, en plein dans l'objectif de Top 4 affiché au départ.

Au premier tour, face aux Kiwis, le quatuor explose après la mi-course pour s'incliner en 3'54"124. "Nous étions sur les mêmes bases que cet après-midi où nous avions eu un peu de mal à finir mais nous avions fait des ajustements de braquet. L'enchaînement de deux poursuites à ce niveau-là, c'est encore un peu tendre pour Thomas (Denis) mais je ne l'accable pas, ça aurait pu être un autre", explique l'entraîneur national à DirectVelo.

« ON N'EST PAS POURRI »

De ces deux courses opposées, Steven Henry tire des conclusions. "Ça montre qu'il y a encore du travail. Il nous manque encore un peu plus d'homogénéité. Les deux années ont été très difficiles avec des blessures, des absents. Si on avait bossé avec un groupe un peu plus stable, on ne vivrait peut être pas de tels échecs au Mondial. On montre qu'on n'est pas pourri mais il faut bosser pour être plus régulier sous les 3'50"".

Cette élimination aux portes de la finale est vécue comme un "échec. On venait avec des objectifs, on avait bien bossé, la déception est à la hauteur de ce qu'on a fait ce matin. Quand on joue la grande finale, quand on perd, c'est un peu compliqué".

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