Loïc Rolland « ne veut pas finir comme ça »
Après sept années chez les Amateurs, Loïc Rolland a décidé de raccrocher à la fin de la saison. "C’est un choix fait depuis un moment, je pensais arrêter à la fin de l’INSA. Mais j’ai voulu m’accorder une année supplémentaire avant de dire stop". Cependant, le coureur caladois voit ses plans d’origine perturbés par la crise sanitaire. "Je devais trouver un stage, mais je voulais m’accorder la période janvier-septembre pour me faire plaisir sur le vélo. Finalement, j’aurais peut-être dû faire le stage tout de suite", plaisante le futur « retraité » auprès de DirectVelo.
Une situation malheureuse à quelques mois de retirer le dossard. "C’est regrettable, mais c’était une année bonus, relativise Loïc Rolland. Avec le confinement, on avait compris que la saison ne reprendrait pas tout de suite, voire pas du tout". Et ajoute que rien ne pourra changer sa décision : "même si la saison ne repart pas, c’est comme ça, je me serai fait plaisir quand même". Le coureur de 25 ans ne néglige d'ailleurs pas la préparation pour une éventuelle reprise de la saison 2020. "J’ai maintenu le plus possible la forme, même si je n’arrivais pas trop à me motiver pour les intensités. Je ne suis pas un grand féru de l’exercice", rigole-t-il.
SOUVENIRS DE JUNIOR
Lancé dans une ultime recherche de plaisir, Loic Rolland "ne veut pas finir comme ça". Et espère donc pouvoir remettre un dossard avant d’arrêter. "Je trouverai un stage plus tard dans l’année, ou je concilierai les deux", projette-t-il. Et en attendant d’y voir plus clair sur 2020, le sociétaire du VC Villefranche Beaujolais se rappelle aux souvenirs de ses années Juniors. "Elles ont été mes années les plus épanouissantes, surtout l’année Junior 1, révèle-t-il. On ne se prenait pas la tête, il n’y avait pas besoin de faire trop de sacrifices, c’est la découverte, les premiers résultats et les premières émotions". Sans oublier un mot sur ses six années avec la formation caladoise dont le titre en Coupe de France N1 l'an passé.
Loïc Rolland profite de l’opportunité pour adresser ses remerciements. "Ma famille, ma copine, et mon père qui m’a beaucoup aidé toutes ces années", en plus de ses trois clubs : l’EC Saint-Étienne Loire, le VC Vaulx-en-Velin, et le VC Villefranche Beaujolais et son manager, Anthony Barle. "Je n’ai pas de regret, j’ai fait le choix de faire une école d’ingénieur. Il a fallu s’adapter un ou deux ans, mais au niveau de la charge d’entraînement, je n’ai pas su gérer et écouter la fatigue. Ce sont des erreurs qu'on est obligé de faire". Désormais à la recherche d’un stage en gestion de projet, Loïc Rolland espère un dernier baroud d’honneur avant de se retirer.