Pour sa première année après les Espoirs, Théo Menant voulait frapper fort pour espérer passer à l’échelon supérieur. "J’étais content de mon début de saison, c’était dommage que ça s’arrête, regrette-t-il. Mais j’avais réussi à bien me préparer une fois, donc je devrais pouvoir le refaire pour prouver des choses et passer au-dessus". Auteur de trois tops 10 dont un podium sur les Plages Vendéennes, le sociétaire du Vendée U reconnaît que le confinement a été "un peu long".

Théo Menant a ressorti le vélo du côté de Guéret (Creuse) où il est domicilié. "J’ai repris avec une base foncière d’abord, et du VTT car il y a beaucoup de bois et chemins vers chez moi". Avant de reprendre les intensités "petit à petit". Le coureur de 22 ans n’a pas perdu l’espoir de passer chez les pros à l’avenir, bien qu’il soit sceptique pour cette année. "C’est dur de se projeter, mais je n’y crois pas trop pour 2020. Il faudra sans doute refaire un an". A moins d’avoir été "très, très fort sur le peu de saison qu’il y aura".

RETROUVER LE MAROC

Pour sa courte saison, l’ancien vainqueur d’étape des Boucles de l’Artois ne devra pas décevoir. "Je jouais gros cette année, c’est dommage, mais il y a une courte saison pour prouver". Théo Menant a donc coché quelques courses du calendrier. "J’aime bien Paris-Chalette-Vierzon et Paris-Connerré, mais je ne me suis pas trop penché sur le calendrier avec les annulations et autres". L’ancien coureur de Creuse Oxygène Guéret reconnaît d’ailleurs ne pas avoir réellement d’objectifs pour le moment.

A l’avenir, Théo Menant souhaite retrouver une terre sur laquelle il a brillé. "Le Tour du Maroc, c’est une belle course pour prouver des choses", sourit-il. L’ancien vainqueur d’étape sur l’épreuve continentale admet néanmoins que "ce n’est pas sûr qu’on y aille". De plus, l’épreuve n’est pas assurée non plus de se dérouler. En attendant d’en savoir davantage, la formation Vendée U tente de prévoir un stage "mais attend les potentielles règles sanitaires".