WB-Fybolia Locminé : « Retrouver notre vie en communauté »
Léo Moréac tire "[son] chapeau" à ses coureurs du WB-Fybolia Locminé. Il n'a perdu personne en route pendant le confinement. "Ils ont su rester concentrés et motivés. Ce n'était facile pour personne".
Alors que la reprise se profile enfin, le directeur sportif de l'équipe de N2 l'assure, "tout le monde devrait être opérationnel. Les coureurs viennent en petits groupes à Locminé pour rouler derrière scooter. Et nous aurons deux regroupements en juillet, deux fois trois jours".
ENCHAÎNEMENT DE DIX JOURS
Avec le retour de la Coupe de France N2 dès le 9 août lors du Chrono 47, les hommes de Léo Moréac concentrent leur préparation sur le début du mois d'août. "Nous n'avons pas prévu de participer aux contre-la-montre de juin-juillet". En revanche, le contre-la-montre par équipes sera au menu des coureurs dans le Lot-et-Garonne. "Nous l'avons travaillé aux Plages Vendéennes (9e à Martinet sur 41 km, NDLR). On a repéré le circuit quand nous sommes descendus en Espagne cet hiver. On fera de petits rappels pour reprendre des automatismes et nous irons sur place deux jours avant la course".
Avec encore trois manches, dont le Tour de Rhuys en Bretagne, "la Coupe de France reste le fil rouge", rappelle le technicien. Au premier rendez-vous, Maxime Renault a terminé 5e de Bordeaux-Saintes. Le reste du calendrier sera dense "si ça reste comme ça", tempère-t-il. "Nous débuterons par la Ronde Finistérienne (voir le programme). Puis pendant dix jours, nous allons enchaîner le Chrono 47, Montpinchon, l'Agglo Tour et le Fenioux. Nous avons hâte de retrouver notre vie en communauté".
« LES PARTENAIRES ONT ENVIE DE NOUS REVOIR COURIR »
Alors que l'an dernier, la moisson du club dans les Classiques bretonnes de début de saison avait été fructueuse, cette année les WB-Fybolia Locminé n'ont pas pu briller sur leurs routes morbihannaises : pas de Manche-Atlantique, pas de Flèche de Locminé, et pas non plus de Ronde du Porhoët dont l'arrivée est jugée devant l'usine Fybolia, partenaire du club. "Les gens qui nous suivent aiment les Classiques. Mais il faut positiver et aller de l'avant. On reviendra à la normale l'année prochaine", espère le Morbihannais.
2020 n'est pas encore recommencée que Léo Moréac pense déjà à l'an prochain. "C'est mon boulot qu'on soit là et compétitif en 2021. Nous sommes proches de nos partenaires. Tout ce qu'on met en œuvre depuis quelques années va nous servir dans ces moments-là. Les partenaires ont envie de nous revoir courir. Il y a de la solidarité entre le club, les partenaires et les coureurs. Il y a une volonté de progresser", conclut-il.