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CC Étupes : « Ce stage valide le recrutement »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

La résidence Le Panoramic porte bien son nom. A l’entrée de la station de la Toussuire, la vue est superbe depuis l’hébergement où le CC Etupes a pris ses quartiers ces huit derniers jours. Tous les coureurs erbatons sont présents excepté les trois étrangers - Jim Brown, Vojtech Sedlacek et Andrew Vollmer - et Théo Thomas, qui sort d’un stage avec Tormans Cyclo Cross Team. Les futurs renforts, les Juniors William Jr Lecerf et Rémi Verloo, ont été conviés "pour gagner du temps".

Outre l’importance de s’entraîner en haute-montagne et de repérer les étapes du Tour de Savoie Mont-Blanc et du Tour de l’Avenir, Boris Zimine et Jérémy Français ont insisté sur la vie de groupe. “La cohésion était importante, confie à DirectVelo le directeur sportif. Le groupe est super jeune. Ce stage a permis de partager de nouveaux moments de vie ensemble. Aux Plages Vendéennes, on avait senti qu’il se passait quelque chose de super intéressant. Avec l’effet covid, où tout le monde a manqué à tout le monde, ce type de rassemblement a une valeur décuplée. Chacun était sincèrement content de passer du temps avec l’autre”. 

« ON N’ALLAIT PAS FAIRE DES SORTIES DE TROIS HEURES »

Avec un staff limité pour douze coureurs, le Francilien a apprécié de voir “les gars se faire à manger”. “Ils mettaient la table, faisaient la vaisselle et ont aidé à faire les lessives, rapporte-t-il. Le groupe est très jeune. On peut légitimement parfois tomber sur des coureurs qui manquent de maturité. Ce que j’ai vu valide totalement le recrutement que j’ai pu opérer pendant l’intersaison”.

Arrivé en seconde partie de stage - qui prend fin ce samedi après-midi -, Emilien Viennet a lui découvert ses nouveaux coéquipiers. “Ça fait plaisir car je me suis entraîné pas mal de fois tout seul ces derniers temps. Ça fait du bien d’être en groupe. Il y a une petite émulation, c’est plaisant”, indiquait l’ancien pro après s’être tiré la bourre avec Lucas Papillon, ce vendredi après-midi, dans l’ascension vers La Toussuire.

Avec un départ à neuf heures, la journée a été longue. Au programme : un test de 20’ sur les pentes de Valfréjus, la montée du col de Beaune en groupe puis celle de Valmeinier en mode course. Avec en bonus la montée de la Toussuire pour ceux qui le souhaitaient. “Je ne suis pas partisan habituellement de faire du gros volume. Je suis plus pour un travail de qualité que de quantité. Mais on n’allait pas faire des sorties de trois heures, quitte à être ici autant rouler”, indique Boris Zimine, également satisfait du comportement de ses garçons sur le vélo (voir les photos de la journée).

« MIEUX SUR LE VÉLO QUE DANS LES CHAMBRES »

A l'issue de cette longue sortie, chacun a eu le sentiment du devoir accompli. “C’est encore une bonne chose de faite”, sourit Eliott Pierre avant de rejoindre sa chambre. Le Mauriennais Gwen Leclainche, qui jouait à domicile, a prolongé jusqu’au centre de la station savoyarde. “J’ai 155 kilomètres au compteur, avec 3700 mètres de dénivelé positif, en 5h23”, relatait-il. “On a fait une bonne moyenne”, confirmait Lucas Papillon arrivé quelques minutes auparavant. “On essaie de se donner à fond. On est mieux sur le vélo que dans les chambres”, plaisante Emilien Viennet.

Axel Zingle a lui aussi apprécié le travail effectué. “Je suis content de ma forme. Je suis plutôt passe-partout et j’ai pu tenir les mecs dans les cols. C’est super pour moi, surtout que j’ai bien fini le stage”. L’Alsacien, domicilié à Aix-les-Bains (Savoie), reconnaît ne pas être “hyper habitué” à la haute-montagne. “Ici, les cols sont plus longs qu’autour d’Aix. Ce sont des chantiers qui permettent de bien bosser”. Un sentiment partagé par Clément Braz-Afonso, à l’aise sur les pentes de Valmeinier. “On s’amuse bien. Nous avons fait des belles journées. Quand je vois comment on se tire la bourre, c’est top. J’ai pu voir que j'avais bien récupéré. Maintenant, ça reste de l’entraînement. Il faudra voir ce que ça donne en course. J’ai réussi à monter vite... Il faudra faire pareil en course”, insiste-t-il, prudent. Boris Zimine a lui aussi hâte de connaître la suite. “Avec un groupe jeune, sportivement, ça peut de temps en temps être tendre mais j’ai envie que ce groupe-là grandisse ensemble pendant deux à trois ans. Je suis curieux de voir ce que ça va donner. Ça peut être très bon”.

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