Cecilie Uttrup Ludwig, 300 jours plus tard
Neuf mois et vingt cinq jours : c’est précisément le temps qu’aura dû passer Cecilie Uttrup Ludwig sans disputer la moindre compétition. Sa dernière apparition en course ? Le Championnat du Monde au Yorkshire, sous les couleurs de la sélection danoise. “C’est fou de se dire que ça fait si longtemps, ça fait vraiment des lustres ! J’ai tellement hâte de retrouver la compétition, enfin. C’est trop bien de retrouver l’équipe et de pouvoir finalement enfiler mon nouveau maillot en compétition”, se réjouit l’athlète de 24 ans auprès de DirectVelo.
CINQ JOURS DE COURSE EN UN AN
Il faut dire que Cecilie Uttrup Ludwig n’a en effet jamais eu l’occasion, jusqu’à présent, de porter la tunique de la structure WorldTour française. Malade en début de saison, elle avait été contrainte de renoncer au Circuit Het Nieuwsblad. Puis c’est la Covid-19 et l’annulation des Strade Bianche qui avaient une nouvelle fois eu raison du retour à la compétition de la Scandinave. Ajoutez à cela une fin de saison 2019 en dents de scie où - en délicatesse avec son ancienne formation Bigla - elle a peu eu l’occasion de courir, et voilà la jeune femme avec cinq jours de course au compteur sur les douze derniers mois. Mais pas question de se plaindre pour celle qui est réputée pour sa bonne humeur quotidienne. “Pendant toute la période sans course, j’étais en famille et j’ai pu continuer de rouler au Danemark. Ce n’était pas l’enfer. Je n’ai pas mal vécu toute cette période, il fallait juste faire avec”.
ENFIN SOUS LES COULEURS DE LA FDJ-NOUVELLE AQUITAINE-FUTUROSCOPE
La lauréate du Grand Prix de Plumelec 2019 considère que tout le monde se retrouve désormais sur un pied d’égalité, et peu importe si elle n’a pas pu courir depuis fin 2019. “Je n’ai pas couru depuis neuf mois, c’est vrai, mais les autres n’ont pas eu la chance de courir non plus pendant quatre mois… Dans tous les cas, c’est énorme”. Ambitieuse pour la fin de saison, Cecilie Uttrup Ludwig attend de premières réponses sur ses véritables sensations ce jeudi, lors de la reprise sur l’Emakumeen Nafarroako Klasikoa, dans la communauté autonome de Navarre, au nord de l’Espagne. “Avant toute autre chose, ce sera ni plus ni moins que ma première course avec l’équipe, et ça, c’est quelque chose, tient à insister celle qui a récemment resigné avec l'effectif tricolore. J’ai hâte de prendre mes premiers repères avec les filles en course. Tout part de là !”.