Route d’Occitanie : Christian Prudhomme est venu faire le point
Ce mardi, Christian Prudhomme était présent sur la routes de la 4e et dernière étape de la Route d’Occitanie. L’occasion pour le directeur du Tour de France de retrouver l’atmosphère des courses cyclistes, à 25 jours du départ de la Grande Boucle. “C’est un vrai bonheur, évidemment, de revoir des compétitions cyclistes. En Espagne d’abord, en Italie, et donc maintenant en France avec la Route d’Occitanie. Je veux tirer un grand coup de chapeau à l’équipe d’organisation de Pierre Caubin et à tous ces bénévoles qui font vivre la Route d’Occitanie. Ils ont été capables de déplacer l’épreuve de deux mois avec l’aide des élus, des services de l’état… Chapeau. Ils ont fait une épreuve avec un plateau formidable, dans le respect des règles sanitaires, ce qui est était absolument indispensable. Les gens ont vraiment joué le jeu”, s’est-il réjoui auprès de DirectVelo, au pied du podium protocolaire.
Pendant les quatre jours de compétition, Christian Prudhomme dit avoir été régulièrement en contact avec l’organisateur de la Route d’Occitanie, Pierre Caubin, histoire de faire le point sur la situation actuelle et la façon de gérer la crise de coronavirus en compétition. Il en a aussi profité, peut-être, pour prendre de premiers repères dans la très belle cité de Rocamadour (Lot), lieu hautement touristique et qui pourrait, à terme, accueillir une étape du Tour de France. “Je connais Rocamadour comme touriste”, rigole l’ancien journaliste au moment où la question d’une possible future arrivée d'étape du Tour à Rocamadour lui est posée. “C’est un lieu éblouissant. La ville, l’histoire et le site sont magnifiques. On va commencer à discuter. On a la chance d’avoir 300 candidatures pour les étapes du Tour de France. On ne peut pas rester insensible à la candidature de Rocamadour et du Lot, c’est une évidence. J’ai vu quelques élus du Lot aujourd’hui”, glisse-t-il malicieusement.
Serein quant à la bonne tenue des courses cyclistes à venir, le directeur du Tour a donné son point de vue sur l’annulation du Tour de l’Avenir, une épreuve à laquelle ASO apporte son soutien. “La décision a été prise par Philippe Colliou, qui organise l’épreuve. Car attention, nous n’organisons pas l’épreuve !”, a-t-il tenu à rappeler. “Les champions, qui sont des jeunes de moins de 23 ans, viennent de partout. Paradoxalement, sur un Tour de France, il n’y a que 35 nationalités. Potentiellement, sur un Tour de l’Avenir, des gens viennent de partout [il y avait 18 sélections nationales invitées plus l'équipe du CMC NDLR]. Des gens qui sont moins bien suivis etc. Ce n’est pas pareil sur la Route d’Occitanie, au Tour de l’Ain, au Dauphiné ou au Tour car les coureurs auront été testés plusieurs fois au préalable. Philippe n’a pas voulu prendre ce risque-là et je pense qu’il a eu raison, d’autant qu’il y avait aussi une difficulté économique, évidemment”.