Morgane Coston veut se laisser surprendre
Morgane Coston retrouve les pelotons féminins. Présente sur le Chrono 47 le week-end dernier, elle est engagée ce samedi à la Périgord Ladies (1.2). “J'ai hésité, bien sûr, à reprendre la compétition. Je ne savais pas si j'allais pouvoir retrouver un niveau correct”, reconnaît-elle. Gênée par des soucis de santé, l’Auvergnate avait mis le vélo de côté pendant l’hiver 2019 alors qu’elle devait faire la saison avec l’équipe italienne UCI Servetto-Piumate-Beltrami TSA (lire ici).
C’est sous les couleurs du Chambéry CC qu’elle a décidé de replonger. “Ludovic Turpin a un réel projet, apprécie-t-elle. C’est vraiment un plaisir de faire partie de cette équipe”. La cycliste installée à Divonne-les-Bains (Ain) cherchait un club pour reprendre sans pression. “En clair, je souhaitais que le staff n’ait aucune attente concernant mes performances. Je voulais faire ça en dilettante, sourit-elle. J’ai choisi le CCC car la localisation était la plus appropriée. Je ne suis pas déçue. J’ai trouvé un accueil chaleureux, et les filles sont réellement sympathiques. Il n’y a pas de prise de tête. C’est l’ambiance qui me va le mieux !”.
« REPARTIE QUASI DE ZÉRO »
Lauréate de l'Ain Tour Féminin et surtout du Prix de la ville du Mont Pujols, en 2018, Morgane Coston en saura plus sur sa forme ce samedi. “Ce sera l'occasion de voir où j'en suis. J’y vais avant tout pour me faire plaisir !", assure celle qui n’a plus couru dans un peloton féminin depuis la Classique des Pyrénées 2018. Sa condition physique est difficile à évaluer, d'autant plus qu'elle confie être “assez pessimiste” en temps normal sur ses capacités. “Je dirais que je me fais plaisir sur le vélo. Pour le reste, je veux me laisser surprendre…”.
Morgane Coston et ses coéquipières ont connu un Chrono 47 compliqué. “Nous avons eu ennuis mécaniques sur ennuis mécaniques. L'équipe étant jeune, des petites fautes techniques ont coûté cher… Physiquement, ça allait plutôt bien. J’ai essayé de me livrer à fond”. Elle ignore encore si elle pourra faire toute la saison. “Quand les lycéens reprendront les cours, je serai contrainte d'être un peu moins assidue sur le vélo au bénéfice de mon travail”, dit la professeure de Sciences et techniques médico-sociales. Une chose est sûre, elle promet être repartie de plus belle. “Mais pendant ces deux années sans courses, j’ai quasiment tout arrêté. Je me suis concentrée sur mon travail d’où le doute important quant à mon niveau à ce stade de la saison. Je suis repartie quasi de zéro !”.