Amandine Fouquenet effectuera sa reprise dans les labourés, ce dimanche, lors de la première manche de la Coupe du Monde à Tabor (République tchèque). “Après le Championnat de France de l’Avenir, j’ai coupé dix jours. J’ai préféré souffler un peu. Le home-trainer pendant le premier confinement nous a fait un peu de mal, puis il a fallu refaire des longues sorties avant les compétitions“, déclare à DirectVelo la Bretonne qui a été reprise à 400 mètres de la ligne d’arrivée sur le Championnat de France Espoirs Femmes sur route (lire ici).

La sociétaire du Team Arkéa a été contactée, il y a quinze jours, par François Trarieux, le sélectionneur de l’Équipe de France de cyclo-cross. “J’avais repris l’entraînement, mais je n’ai recommencé les intensités que la semaine d’après car je ne savais pas trop quoi à m’attendre au niveau de la saison de cyclo-cross“. Pour sa reprise, elle ne se fixe pas d’objectif particulier. “Je n’ai pas envie de me mettre un truc dans la tête pour être vraiment déçue ensuite. Je n’aurai pas le rythme des courses. Il faut des courses pour pouvoir progresser et il faut bien commencer à un moment“. L’an passé, le circuit de Tabor ne lui avait pas réussi avec une crevaison intervenue loin du poste de dépannage.

« IL VA FALLOIR QUE JE ME DÉBROUILLE »

Après Tabor, la cycliste de 19 ans compte disputer des épreuves à l’étranger, en Belgique voire en Espagne. “Le but est de pouvoir courir et de prendre des points UCI également. J’ai besoin de courses pour bien aborder le Championnat de France“. Contrairement à l’hiver dernier, avec le Team Chazal-Canyon-3G Immo, elle n’aura pas l’appui d’une structure spécialisée. “Il va falloir que je me débrouille sur plusieurs points comme le fait de trouver des logements et des courses. Mon copain m’aidera“.

L’Espoir 2 espère que sa première saison au niveau UCI, avec le Team Arkéa, lui servira cet hiver. “Si j’ai un meilleur niveau en cyclo-cross durant mon hiver, je me préparerai ainsi mieux pour aborder la saison de route. Les deux disciplines sont complémentaires. J’ai vraiment envie de continuer ces deux disciplines le plus longtemps possible“. Elle dresse d’ailleurs un bilan positif de cette première année au sein de l'équipe Continentale. “Je suis assez contente. On a pu participer à de belles courses. C’est toujours de l’expérience. On sait à quoi s’attendre pour les prochaines années et ce qu’il reste à travailler".