Sébastien Demarbaix : « Mon point de vue sera pris en compte »

Crédit photo Didier Fourez

Crédit photo Didier Fourez

En 2021, Sébastien Demarbaix entame un nouveau chapitre de sa carrière de directeur sportif. Après huit années passées chez Circus-Wanty Gobert, l'Athois sera derrière le volant chez Bingoal-Wallonie Bruxelles. "Il était temps de changer d'air", souligne-t-il auprès de DirectVelo.

L'ancien coureur de 46 ans regrette de ne pas avoir vu d'évolution dans l'équipe de Jean-François Bourlart. "Après plusieurs années, mon avis n'était pas considéré pour prendre des décisions dans les sélections, prolongations ou transferts. Cela devenait lassant." Quand il a contacté Christophe Brandt, il a été accueilli les bras ouverts. Ils seront donc cinq en 2021 à alterner entre les pros de la ProTeam et les Espoirs du vivier de développement : Christophe Detilloux, Christophe Brandt, Jean-Denis Vandenbroucke, Olivier Kaisen, et donc Sébastien Demarbaix. Des visages qui ne lui sont pas inconnus. "Nous sommes tous plus ou moins de la même génération. J'ai roulé quatre ans chez Lotto et je retrouve des anciens collègues, comme Christophe Detilloux. Nous voyons plus ou moins le vélo de la même façon. Peut-être qu'il y aura des divergences d'opinions mais je pourrai donner mon point de vue car il sera pris en compte."

RETOUR AU TRIPTYQUE

Au niveau de son programme, Sébastien Demarbaix sera souvent avec les professionnels. "Je serai les trois-quart du temps avec les pros mais j'ai demandé de faire plusieurs épreuves Espoirs comme le Triptyque des Monts et Châteaux qui me tient à cœur. Cela fait plusieurs années que je n'y suis plus retourné. C'est mon coin, ma région. J'ai participé au Triptyque quand je roulais au Pesant Club Liégeois. Cela fait un bail. Je serai également présent au week-end d'ouverture et au Circuit de la Sarthe. Nous avons également les manches de Coupe de France à nous répartir. Nous ne serons pas trop de cinq pour faire le programme des Pros et des Espoirs."

Sébastien Demarbaix va pouvoir mettre son style au service des coureurs. "Le métier de directeur sportif a évolué avec les entraineurs personnels. J’aime, par ailleurs, préparer une course dans le détail, au niveau du parcours. Les choses ont aussi évolué à ce niveau, avec l’avancée des outils technologiques. Mais le contact humain doit rester. Il faut savoir écouter. C'est ma vision et je pense que c'était apprécié par bon nombre de coureurs chez Circus-Wanty Gobert avec lesquels j'entretenais de bons rapports", termine-t-il.

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