CC - Championnat de France : Le circuit plaît aux coureurs

Crédit photo Quentin Rouillé - DirectVelo

Crédit photo Quentin Rouillé - DirectVelo

Ce samedi, sous l'agréable soleil de Saint-Quentin-en-Yvelines, c'était journée reconnaissance pour les Cadets, Juniors et Masters au Championnat de France de cyclo-cross, à la veille du grand rendez-vous. Théâtre du Championnat régional d'Ile-de-France en décembre 2019, le tracé a connu plusieurs modifications. Il a même été porté à 2700 mètres ces derniers jours. De l'avis général, ce circuit tracé au sein de la base de loisirs, à deux pas du vélodrome national, s'annonce usant, et aussi bien roulant que technique. Il propose peu de dénivelé, mais plusieurs parties piégeuses et de nombreuses relances.

AVOIR DE LA PUISSANCE

Parmi les favoris pour le titre chez les Juniors, Louka Lesueur (Pays de la Loire) ressort agréablement surpris de la reconnaissance. "C'est un beau circuit, très physique et un peu technique. Il me plaît ! C'était un peu boueux en début d'après-midi pour la reconnaissance, alors il faudra voir l'évolution ce dimanche". Cette boue, rendue collante par une météo ensoleillée après plusieurs jours de pluie, sera un des pièges à négocier pour les coureurs, comme le confirme Julien Nayener, engagé en Masters 3, et champion de France de Cross-country marathon en 2019. "Tout ne se passe pas forcément à vélo. Certaines parties sont boueuses, et il faudra pas mal de force pour pouvoir en sortir. Celui qui est puissant pourra vraiment tirer son épingle du jeu". Mais avec le soleil, le parcours ne devrait pas être excessivement gras. "J'avais peur que ce soit trop gras mais avec le soleil des derniers jours, ça ne sera pas le cas. On aurait pu ajouter une ou deux choses supplémentaires", sourit Rémy Turgis, chargé du parcours et une des chevilles ouvrières de l'organisation avec Rémi Corbière et Thierry Fabre.

Avec le soleil, le circuit devient donc de plus en plus roulant. "La première partie est relativement rythmée, avec des dévers décisifs, rapporte un observateur. Après le premier passage au poste de dépannage, il y a des buttes qui se repètent, et des passages techniques dans les sous-bois. La largeur n'est pas énorme. Si tu perds 3 ou 4'' dans les buttes, ça peut être compliqué à boucher. C'est l'enchaînement des efforts qui sera difficile. La partie finale, après le poste, est relativement roulante". La vitesse ne devrait pas être excessive. "Il n'y a pas de rendement car c'est un circuit lourd comme à Nommay. C'est assez engorgé. Même si ça va sécher, il faut de la puissance". 

LES PLANCHES DÉTERMINANTES ?

Autre point à surveiller, le passage des planches, situé juste avant une partie montante (voir la photo), et qui s'annonce déterminant s'il est bien abordé. "Vu où elles sont placées, il faudra vraiment prendre de l’élan et avoir la technique pour les sauter", confirme Julien Nayener. Même avis pour le cadet Paul Seixas (Auvergne-Rhône-Alpes), qui se méfie aussi des dévers. "Je vais sauter les planches, c’est un gros avantage pour moi. Dans les dévers, ça passera plus vite à pied qu’à vélo, mais il faudra faire attention à ne pas avoir trop de boue dans les cales".

Rémy Turgis, qui a "gardé [son] âme de coureur grâce à [ses] fils", assure avoir pensé "au plaisir du compétiteur". La Rhônalpine Saska Arnaud s'est elle régalée pendant la reconnaissance. "J'aime beaucoup le circuit. Il mélange à la fois technique et physique ce qui le rend très intéressant. En plus de cela, c’est un peu gras, ça colle un peu, et ça glisse à quelques endroits. J’adore ça". Le Junior occitan Nathan Bommenel valide : "C'est un super parcours, vraiment très physique et assez technique à la fois".

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Portrait de Saska ARNAUD
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