Florian Dauphin a « limité la casse »
Encore un podium pour Florian Dauphin. Déjà 2e du Trophée de l’Essor il y a deux semaines, le sociétaire du VC Pays de Loudéac est descendu d’une marche ce samedi, au Grand Prix de Saint-Hilaire-du-Harcouët (Elite Nationale). Battu par Romain Feillu au Pays Basque, il a dû s’incliner face à un autre ancien professionnel, Adrien Garel (voir classement). "Je ne retiens pas grand-chose, surtout de la déception pour l'équipe parce que ce n’était pas moi qui devais faire le sprint, je devais lancer Nicolas (Malle)". Mais tout ne s’est pas passé comme prévu dans le final. "Il a perdu ma roue, je me suis retourné à 300 mètres et il n'était plus là".
Pourtant, son coéquipier normand voulait performer à domicile. "Nicolas avait à cœur de faire un beau résultat ici, chez lui. Ça ne me dérangeait pas du tout de le lancer, j'aime bien ça. Je le faisais déjà avec Jason Tesson (chez Sojasun espoir-ACNC, NDLR)". Habitué à faire parler sa pointe de vitesse, il a donc pris ses responsabilités et a joué sa carte. "Mais j'avais lâché beaucoup de cartouches, j'ai fait une course assez offensive aujourd'hui (samedi), reconnaît-il. J'avais envie de bosser pour progresser. Je limite la casse avec une troisième place, j'ai sprinté avec ce qui me restait".
« C’EST ASSEZ COMPARABLE À LA REPRISE APRÈS LE CONFINEMENT »
Le vice-Champion de France Espoirs confirme cependant son début de saison encourageant, mais réussi également ses premiers pas avec sa nouvelle formation. Lui qui avait donc déjà montré ses couleurs sur l’Essor Basque. "Les courses au Pays Basque ont été une bonne préparation. Ça change des Plages Vendéennes, c'est beaucoup plus dur. Tu sens que tu finis les courses beaucoup plus fatigué, j'ai bien aimé". Et Florian Dauphin a déjà pu constater la qualité du niveau du peloton amateur. "Le niveau est assez élevé, c'est assez comparable à la reprise après le confinement l'année dernière. Tout le monde est prêt parce qu'on ne sait pas quand ça peut s'arrêter. Toutes les courses sont bonnes à prendre".
Cependant, il attend avec impatience les courses un peu plus longues, qui pourraient encore mieux lui convenir. "Sur les courses longues on verra un peu plus de différences en fin de course. Je suis un peu diesel personnellement, j'aime bien ça, en tout cas ça ne me dérange pas". L’Espoir 4 reste dans le flou quant à la suite. "On est quinze dans l’équipe et il y a sept places sur la Vienne Classic la semaine prochaine". Peut-être pourra-t-il encore faire parler ses qualités de sprinteur, qu’il a travaillées cette année. "Je ne travaillais pas ma pointe de vitesse les saisons précédentes. Cette année j'avais envie de progresser là-dessus pour mettre au fond quand ça arrive au sprint". Mais ce samedi, son travail n’a pas été récompensé.