Julien Guiborel : « Le résultat, ça sera la cerise sur le gâteau »

Crédit photo DR

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Les Juniors françaises vont enfin courir. Ce dimanche, Floraine Bernard, Lisa Beaubrun, Pauline Devaux, Lison Vulliet et Eglantine Rayer participent au Piccolo Trofeo Binda, première manche de la Coupe des Nations. Comment ont-elles été retenues sans avoir pu encore lancer leur saison ? “J’ai tout d’abord établi une sélection de seize filles pour un stage, en février, à Saint-Jean-de-Serres (Gard). Pour ce rassemblement, j’ai bien sûr regardé les résultats de la saison dernière sur la route mais aussi dans d’autres disciplines, ainsi que les résultats des tests donnés par les CTR des différents comités”, rapporte à DirectVelo Julien Guiborel. Pour sa sélection au petit Binda, l’entraîneur national s’est appuyé sur ce qu’il a pu voir en stage, tout en adaptant ses choix au parcours italien.

En Occitanie, les tricolores étaient là pour un stage d'évaluation. “Elles ont bien pu rouler, avec du dénivelé”, apprécie le sélectionneur. Il y a eu quatre types d'évaluations : sur le plat, en montées, sur des sprints et des tests... techniques. “C’est ce qui se fait en école de vélo, sur des petits parcours, avec des quilles, des virages, le saut d’une barre, la prise de bidon”, indique Julien Guiborel. Ces exercices sont mis en place depuis l’an passé, avec l’objectif de voir si les filles sont à l’aise techniquement. “Ça permet de faire des retours aux entraîneurs et de bosser les lacunes côté maniabilité”. 

LES GROS OBJECTIFS EN SECONDE PARTIE DE SAISON

Julien Guiborel incite son groupe à penser à la seconde partie de saison. “Il faut prendre ce qu’il y a bien à prendre quand on peut le prendre… C’est le cas avec cette course en Italie qui a été maintenue malgré le contexte sanitaire compliqué. Elles doivent rester concentrées sur le reste de la saison. L’an passé, au final, il y a quand même eu des rendez-vous avec les manches de la Coupe de France, le Championnat de France, le Championnat d’Europe ou encore un ou deux stages maintenus”, constate-t-il. Selon lui, elles doivent retarder leur pic de forme alors qu’il espère une amélioration à partir de mai. “Les plus gros objectifs seront en seconde partie de saison”. Mais Julien Guiborel voit bien au-delà de la saison 2021. “Chez les Juniors, l’idée est de bosser pour progresser et élever leur niveau pour plus tard. Ça doit leur permettre d’atteindre le très haut niveau ensuite et intégrer des équipes UCI”.

En attendant, les Bleues ont une course à disputer du côté de Cittiglio, en Lombardie. Depuis sa création en 2015, l’épreuve a toujours vu une Française monter sur le podium. “Le résultat, ça sera la cerise sur le gâteau”, prévient le coach qui a vu Clara Copponi triompher en 2016. À la différence d’autres filles, les tricolores n’ont donc toujours pas mis de dossards en 2021. Pour le clan français, le plus important sera le comportement en course. “Elles doivent courir en équipe, respecter la stratégie, trouver des automatismes… Il doit y avoir une vraie course d‘équipe. Vu le contexte et ce qu’on recherche, le plus important sera donc le comportement en course”. 

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