Tom Dernies : « Je peux me réjouir de pouvoir rouler en France »
Tom Dernies a bien démarré la saison. Le Belge s'est notamment classé 2e à Raillicourt, 3e du Grand Prix d'Onjon et 7e de Le Poinçonnet-Panazol. "Je marche bien, c'est vrai. C'est pas mal pour un début de saison, analyse-t-il. Il n'a pas manqué grand-chose pour que je gagne, mais ça se joue à des détails... Je peux me réjouir de pouvoir rouler en France. Si j'étais dans un club belge, l'histoire aurait été différente...", souligne-t-il. En effet, dans son pays, les courses non-professionnelles sont bannies du calendrier jusqu'au 30 avril minimum (lire ici).
LE PREMIER RENDEZ-VOUS IMPORTANT À SAINT-ETIENNE
Son équipe, Dunkerque Grand Littoral-Cofidis, a quand même dû faire face à de nombreuses annulations. "Nous visions les courses de Classe 2 et elles ont quasiment toutes été annulées... On devait rouler Paris-Troyes mais les organisateurs ont préféré prendre Arkéa-Samsic. Ces épreuves étaient des gros objectifs", regrette le coureur de 30 ans qui visait plusieurs courses, comme le Circuit des Ardennes et le Tour de Liège, reportées ou annulées. "Ce n'est pas facile, le programme change beaucoup, mais 2020 nous a préparés à ce type de scénario. On fait avec. Ça nous pousse parfois à parcourir plus de kilomètres pour pouvoir rouler".
Tom Dernies sera aligné samedi sur le Grand Prix de Saint-Etienne Loire, première manche de la Coupe de France N1. "C'est le premier rendez-vous important pour l'équipe, lâche-t-il. On va essayer de mettre plusieurs coureurs dans le Top 20 pour glaner un maximum de points. Si on en place déjà deux, ce serait bien. En tous cas, on a une très bonne équipe avec notamment Kevin Le Cunff, Maxime Farazijn et Guillaume Dauschy". Le parcours (voir ici) n'est pas non plus pour déplaire au profil de Tom Dernies. "C'est très usant, assez vallonné. Ça pourrait me convenir".
« LE CIRCUIT AMATEUR FRANÇAIS ? DU COSTAUD ! »
L'ancien pro chez Wallonie-Bruxelles et Roubaix-Lille Métropole découvre depuis quelques semaines les courses amateurs françaises. Lui qui était habitué aux épreuves du calendrier UCI, il fut surpris du niveau en Elite Nationale. "C'est assez particulier, c'est du haut-niveau, ça roule beaucoup en équipe, note-t-il. Les directeurs sportifs, lors du briefing, nous poussent à rouler en équipe, à rester groupés, à former un train. Par ailleurs, les courses sont plus courtes que chez les pros mais aussi plus intenses. J'ai même battu des records de Watts à des niveaux que je n'avais jamais atteints chez les pros ! Bref, c'est du costaud", résume celui qui se plaît dans la formation nordiste de Dunkerque. "Il y a un chouette groupe et une bonne cohésion, c'est sympa".