Valentin Paret-Peintre lève les doutes
En une seule ascension, Valentin Paret-Peintre a été fixé. À une semaine du départ du Tour de l’Avenir, le leader de l’équipe de France Espoirs tient la forme. Ce jeudi, il a fait jeu égal avec les favoris dans la montée des Saisies à l’occasion de la première étape du Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2). “Au pied des Saisies, c'est parti fort et les meilleurs se sont retrouvés devant. J'avais des sensations un peu bizarres. J'ai décidé d'attaquer dès le pied du col. Ça m'avait réussi sur la Ronde de l'Isard quand j'avais gagné mon étape l'an passé. Ça a vite cassé et ensuite j'ai senti que j'étais bien”.
Dans le final, il a dû faire face à Alexis Guérin et surtout trois coureurs de la formation Androni Giocattoli-Sidermec. “C'était compliqué dans le final face aux Androni mais je suis content de mon résultat, assure le 3e de l’étape remportée par Santiago Umba (voir classements). C'était un sprint un peu dur, en faux-plat montant. J'ai essayé, mais les deux autres étaient plus forts que moi. C'était une bonne journée”.
« UN ÉNORME SOULAGEMENT »
Le Tour de Savoie Mont-Blanc est l’ultime préparation avant le Tour de l’Avenir pour les coureurs de l’équipe de France Espoirs. Ils étaient avant tout là pour chasser les étapes. “Mais peut-être que je vais changer mes ambitions. Je verrai bien”. Lui était aussi là pour se rassurer. “Cette année, j'étais souvent loin de mes objectifs en montagne. C'est un énorme soulagement d'être au niveau sur ce Tour de Savoie Mont-Blanc. J'arrivais à bien marcher sur les courses difficiles, mais pas sur les épreuves montagneuses, je n'étais clairement pas au niveau”. Au point que le futur coureur d’AG2R Citroën commençait “vraiment à douter un petit peu. Ça fait plaisir de me montrer que je suis au niveau”.
Ce vendredi, le Haut-Savoyard sera particulièrement attendu sur les pentes du Galibier, où une course internationale s’achèvera pour la première fois au sommet en montant depuis le Télégraphe. “J'ai coché cette étape. Ce sera très disputé. Là encore, les meilleurs seront devant. On verra demain si je suis capable d'aller chercher la victoire”. Pour lever les bras à 2642 mètres d’altitude, il faudra faire face encore une fois à l’armada Androni. “Ils sont forts mais être deux ou trois de la même équipe dans le Galibier, ça ne changera pas grand-chose. Ça se fera à la pédale”.