Tour de Bretagne - Et. 5 : Les réactions

Crédit photo Philippe Le Cocq

Crédit photo Philippe Le Cocq

Leonardo Marchiori (Androni Giocattoli-Sidermec) a remporté au sprint massif, ce vendredi, la cinquième étape du Tour de Bretagne (2.2), disputée entre Châteaubriant (Loire-Atlantique) et Boisgervilly (Ille-et-Vilaine) sur une distance de 217 kilomètres. L'Italien a devancé Aaron Gate (Black Spoke Pro Cycling Academy) et Milan Fretin (Lotto-Soudal DT). Thibault Ferasse (B&B Hôtels p/b KTM) conserve son maillot de leader du classement général (voir classement).
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Portrait de Milan FRETIN

3e

« Je suis un peu frustré. C’est le quatrième jour de suite que je suis dans le Top 10 avec trois places dans le Top 5. J’attends toujours de gagner. Je pense que je suis un des plus forts au sprint. Aujourd’hui (vendredi), c’était ma chance. Le final était un peu en côte et parfait pour moi. Je suis toujours un peu loin pour effectuer un sprint idéal et c'était encore le cas cette fois-ci. J’ai tourné en 4-5e position dans le dernier virage. Les deux premiers ont pris ce virage plus rapidement que moi. L’écart était ensuite trop grand.

Plus tôt dans la course, je n'avais rien vu quand l'échappée est partie. J’ai vu à ma gauche mes deux coéquipiers (Lars Van Ryckeghem et Liam Sock) attaquer quand l’échappée est partie. J’ai essayé ensuite de rentrer avec quelqu’un de Sojasun (Tom Mainguenaud). Mais nous avons laissé filer. Mes coéquipiers étaient à l’avant. Dans le circuit final, nous les avons repris. C’est dommage pour eux. Ils ont usé beaucoup d’énergie pour aller dans le groupe de tête. À la fin, j’ai dû me débrouiller. Ce n’est pas facile car il y a quelques équipes qui roulent vraiment ensemble. Ça coûte beaucoup d’énergie de se battre pour se placer. 

Nous ne sommes plus que trois gars dans l’équipe. Nous nous sommes montrés. Il y a encore deux jours. J’espère encore me montrer demain (samedi). J’ai entendu que la météo serait mauvaise. Le final sera dur, dimanche aussi. J’espère que j’aurai de bonnes jambes. Aujourd’hui, ça a été rapide, on a roulé à plus de 45 km/h de moyenne. C’était une dure journée mais ça rend plus fort ».

Echappé - notre photo

« J’étais plutôt bien le premier jour. J’étais content de moi mais depuis trois jours, je subis la course et je ne peux pas trop aider l’équipe. Aujourd’hui (vendredi), c’était prévu que je n’en fasse pas trop. Mon rôle était d’aider l’équipe si aucune échappée ne sortait en début d’étape. J’ai d’abord aidé les gars à se replacer puis j’ai décidé de tenter ma chance. Je me suis retrouvé bien placé au moment où le peloton s’est cassé et on est sorti comme ça. On était nombreux dans l’échappée, ce qui n’était pas l’idéal pour l’entente. On a quand même réussi à prendre pas mal de temps. Le Team DSM a attaqué de très loin, ils étaient trois donc c’était plus facile pour eux. L’écart s’est réduit assez vite. Sur une course comme ça, c’est le peloton qui décide, surtout avec des équipes pros... 

C’est la première fois que je parcours cette distance, même à l’entrainement je n’avais jamais fait 200 kilomètres. Je n’avais jamais été à allure course pendant autant de temps. Ce Tour de Bretagne va me faire progresser, on n’a pas l'habitude de faire une grosse semaine de course avec plus de 1000 kilomètres ».


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