Cette fois-ci, Johannes Staune-Mittet est allé au bout
Repris la veille (jeudi) à deux kilomètres de l’arrivée, Johannes Staune-Mittet s’est imposé, cette fois-ci, sur la troisième étape de la Ronde de l’Isard (voir classements). “C’est vraiment une bonne journée ! C’est une sensation extraordinaire d’obtenir ma première victoire avec l’équipe !", s’exclame au micro de DirectVelo le sociétaire de la Jumbo-Visma Development Team.
Parti après une trentaine de kilomètres en compagnie d’une quinzaine de coureurs, le Norvégien a géré son effort. “Hier, j’ai dépensé beaucoup d’énergie dans l’échappée", rappelle celui qui avait notamment passé de longues minutes seul en tête en attendant de voir le retour d'un groupe de contre. "Je n’étais pas sûr de ce qui me restait dans les jambes pour cette nouvelle étape. J’ai essayé de bien manger et boire. J’ai attendu la dernière montée pour voir ce qu'il allait se passer". Le 4e du Tour de Malopolska (2.2) se sentait tout de même comme un des plus forts dans le groupe. “J’ai essayé d’être le fer de lance de l'échappée, en faisant en sorte que tout le monde collabore le plus longtemps possible, jusque dans les premiers kilomètres du Col d’Aspin, car il y avait un fort vent de face".
Johannes Staune-Mittet est ensuite parti tout seul dans les dernières pentes du col pyrénéen, après avoir fait exploser ses rivaux les uns après les autres. "J’ai tout donné !". Il a conforté son avantage dans l’ultime descente, en ne faiblissant pas, tout en profitant d'un certain marquage entre les principaux favoris du classement général, lesquels ne sont pas parvenus à se départager dans le Col d'Aspin. “Je m’étais bien entraîné techniquement lors d’un stage. Je me sentais à l’aise. Je voulais descendre prudemment mais aussi rapidement. J’ai foncé tête baissée et je suis allé le plus vite possible". Le voilà désormais en tête du classement général avec 1'17" d'avance sur son coéquipier Gijs Leemreize. “Nous sommes deux à être bien placés. Nous avons une très forte équipe. Nous prenons la course jour après jour, rien n’est joué".