Florian Rousseau est de retour à la Fédération française de cyclisme. Il a été nommé Directeur du programme olympique et présenté à la presse ce mercredi. Pour expliquer le besoin d'un directeur du programme olympique à la FFC, Christophe Manin, le DTN, avait déclaré à la fin du Championnat du Monde sur piste à Roubaix il y a deux semaines, "tout comme pour un gâteau, on a la recette, on a la pâte, on a tous les ingrédients, il ne manque que le glaçage sur le haut du gâteau".

Le communiqué de la FFC montre que la création de ce poste est aussi une volonté de l'Agence nationale du sport, après les Jeux de Tokyo, pour "la montée en compétence de l'encadrement". Dans ce communiqué, Claude Onesta, Manager général de la Haute Performance à l’ANS rappelle que la FFC "fait partie des fédérations désignées prioritaires par l’Agence en vue d’améliorer ses performances à Paris. A ce titre, nous engageons avec eux une collaboration rapprochée autour de la Cellule Perf 2024, renforcée par la venue de Florian Rousseau comme Directeur du Programme Olympique". 

Le Champion olympique du kilomètre, du keirin et de la vitesse par équipes, 47 ans, a démissionné de son poste de directeur de la haute-performance de la Fédération française d'athlétisme au début du mois de septembre dernier. Il était arrivé à la FFA en février 2020.

Après la fin de sa carrière en 2004, ornée de titres de Champion du Monde du kilomètre, de vitesse individuelle et par équipes et de trois médailles d'or aux JO, il succède à son mentor Gérard Quintyn comme entraîneur national du pôle France du sprint à l'INSEP (il y en avait un second à Hyères).

Il avait quitté son poste, après le Championnat du Monde 2013, non sans avoir remis en question la politique fédérale pour le haut-niveau après les Jeux de Londres en 2012. En 2015, il devient chargé de mission à l'INSEP dans le cadre de la préparation des Jeux de Rio en 2016. Il fait aussi partie de la commission des athlètes de Paris 2024. Depuis la fin de sa carrière sportive, Florian Rousseau est toujours en lien avec le haut-niveau. "D'une manière générale, il a une véritable expertise du haut-niveau. Il sait comment gagner", avait commenté David Lappartient, alors président de la FFC, au moment de la démission de celui qui était alors entraîneur national en 2013.