Freddie Guilloux a raccroché plus tôt que prévu
Freddie Guilloux n’a plus pris part à des compétitions depuis fin mai à l’occasion d’une course dans la Sarthe. “J’ai juste fait dix kilomètres à l’arrière du peloton alors que c’était une Toutes Catégories. Le mois de mai a été une catastrophe“, se rappelle auprès de DirectVelo l’ancien sociétaire de Laval Cyclisme 53, qui a dû arrêter sa carrière un peu plus tôt que prévu. “Je pensais raccrocher en janvier prochain à l’issue du Championnat de France de cyclo-cross (à Liévin, NDLR)“.
L'ex-cycliste qui fête ses 32 ans ce 19 octobre a en fait des problèmes respiratoires. “Dès que ça roulait à une certaine vitesse, je n’arrivais plus à respirer. Ça brûlait dans mes poumons et ma gorge. Ça me l’avait déjà fait l’année dernière à la reprise en août“. Il n’a jamais pu savoir d’où ça venait. “En mars 2020, j’ai eu une période pendant quinze jours où j’avais un peu de température et où je toussais. Je ne sais pas si j’ai eu le Covid ou non“.
« TOUS MES AMIS VIENNENT DU VÉLO »
Le citoyen de Saint-Christophe-du-Bois à côté de Cholet (Maine-et-Loire) continue à faire du vélo deux fois par semaine. “Mais c’est juste pour m’entretenir. Je ne peux pas rouler au-dessus de 160 pulsations. J’aimerais bien faire un peu de gravel si ça s’arrange. Sinon je voudrais aussi faire de la course à pied, mais je suis gêné“. Il travaille actuellement à Décathlon mais va changer d'emploi à la fin du mois. “Je souhaite passer plus de temps en famille que ce que le commerce permet“.
L’ancien pensionnaire du POC Côte de Lumière, de l’UC Cholet 49, de l’UC Nantes Atlantique et donc de Laval Cyclisme 53 retient les bons moments passés dans les différentes équipes. “On a toujours bien rigolé. Tous mes amis viennent du vélo“. Freddie Guilloux n’oublie pas non plus les victoires collectives, ses médailles de bronze aux Championnats de France de cyclo-cross en Cadets en 2005 et en Espoirs 2011, ainsi que sa 3e place à la Coupe de France chez les Juniors en 2006 (ex-Challenge National). “J’aimais vraiment aussi bien la route que le cyclo-cross. Peut-être qu’il aurait fallu que je fasse un choix à un moment car j’enchaînais les deux saisons en coupant très peu. Mais c’était la route qui nous faisait vivre. Il n’y avait pas de Team cross, ce n’était pas reconnu. Maintenant, on peut y faire carrière car on est aidé par les équipes. C’est la grosse différence“.