Aloïs Falenta : « Content de retrouver le Top 10 »
Le début de Championnat de France de cyclo-cross d’Aloïs Falenta ce dimanche n’a pas été de tout repos. “Au milieu de la ligne droite de départ, j’ai déraillé. J’ai arrêté de pédaler pendant quelques mètres. Finalement, j’ai pu remettre la chaîne. Puis dans le premier virage, j’ai été serré dans les filets. J’ai eu une crevaison lente de l’arrière. Ça a tout de suite annoncé la couleur ! Ça tapait mais j’ai pu suivre le rythme jusqu’au poste de dépannage. Je me suis retrouvé vers la 20e place. J’ai réussi à m’accrocher à la roue de Matthieu Boulo un petit moment“, déclare à DirectVelo le sociétaire de l’équipe de gravel, Wish One Racing, qui est parti en troisième ligne.
Puis, l'Aindinois de bientôt 33 ans est revenu petit à petit dans le Top 10. “J’ai soufflé un petit peu après avoir laissé partir Matthieu Boulo. J’ai pu commencer à remonter. À chaque fois qu’on double une personne, ça motive. J’étais satisfait d’être dans le Top 10. Je n’étais plus à une place près. Je suis content de retrouver le Top 10 vu la liste des engagés. Un Top 15 m’aurait déjà satisfait. J’ai l’impression que le niveau augmente chaque année. Je préférais ne pas me fixer un objectif trop haut“, assure le 7e de l’épreuve (voir classement), sa meilleure place depuis les Championnats de France de Quelneuc en 2018 et Lanarvily en 2017 où il avait respectivement terminé 5e et 4e. Il a apprécié le parcours proposé à Liévin. “C’était vraiment des conditions parfaites. Je ne connaissais pas le circuit, il était magnifique. Il fallait gérer au mieux et s’accorder des moments de repos“.
« À QUITTE OU DOUBLE »
Il s’agissait de son dernier cyclo-cross de l’hiver. “Lors du cyclo-cross de Jablines en septembre que j’avais fait en gravel, j’avais parlé au sélectionneur François Trarieux. Je lui avais dit que je ne ferai pas une grosse saison et que je ne pensais pas participer à des manches de Coupe du Monde ou à d’autres courses UCI. Il connait mon point de vue“. Il rappelle qu’il est arrivé en octobre sur les cyclo-cross “sans base foncière. J'ai eu le Covid au début de l'été. J’avais juste fait trois courses gravel et une cyclosportive. J’ai préparé ma saison durant la saison. Ces 15 derniers jours, je n’ai pensé qu’au Championnat de France. On a tout fait pour ça, c’était à quitte ou double“.
Lors des beaux jours, Aloïs Falenta va se consacrer au gravel et au VTT. “Il y a de belles courses organisées en France. Je veux découvrir la discipline. Les conditions sont plus sympas, il y a un peu moins de matériel et l’ambiance est à la cool. J’aurai plus de temps pour rouler vu que j’ai arrêté de travailler chez Bouticycle. Je monte mon entreprise de paysagisme“. Avant de peut-être remettre le couvert l’hiver prochain dans les labourés. “C’est dur de choisir l’arrêt définitif. J’aime encore ce sport mais c’est beaucoup de fatigue et de contraintes quand on le fait en famille comme c’est mon cas“, conclut l'habitant de Chevrey (Ain).
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