Laurens Sweeck : « Ce n'est pas mauvais, mais je peux mieux faire »

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

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Laurens Sweeck a été l'animateur du début du cyclo-cross des universités de Bruxelles, dimanche. Le coureur de Pauwels Sauzen-Bingoal a rapidement pris la tête de la course. "J'ai fait un départ parfait, en fait. Le rythme a été mené tambour battant dès le début, surtout sur ce type de circuit. Je suis passé devant dans le but de garder le contrôle de la course. De fait, je n'ai pas commis beaucoup de fautes et j'ai creusé un écart", explique-t-il auprès de DirectVelo.

Son coéquipier Michael Vanthourenhout est revenu sur lui dans le deuxième tour, puis l'a distancé quelques minutes plus tard. L'ancien Champion de Belgique de cyclo-cross s'est finalement classé 5e. "Je n'avais pas la condition suffisante pour tenir cet effort, reconnaît-il. Ce n'était pas mauvais mais si j'étais à 100%, j'aurais pu tenir le rythme jusqu'à la fin". Le parcours lui laisse aussi un sentiment mitigé. "Je ne voudrais pas que ce soit ce type de circuit chaque semaine. Il y avait un peu trop de pierres et de bordures".

« C'EST TOUJOURS DIFFICILE DE GAGNER »

Laurens Sweeck reste mitigé sur le bilan de sa saison. "Ce n'est pas mauvais, mais je peux mieux faire", déclare celui qui a gagné à quatre reprises, principalement sur des épreuves de moindre envergure. "J'ai gagné une fois sur le Trophée X2O, à Hamme, sinon c'était effectivement des cross hors Challenges. Mais ils étaient pour la plupart télévisés, et c'est toujours difficile de gagner", tient-il à rappeler. Le Flamand de 28 ans pense avoir bien digéré l'après Championnat du Monde. Ce qui lui a permis de lever les bras à Maldegem, le samedi suivant. "Je crois que c'était mon meilleur cross de la saison jusqu'ici".

Après le dernier week-end de cyclo-cross, place à du repos et à la saison sur route. Selon Eli Iserbyt (lire ici), le calendrier de l'équipe Continentale Pauwels Sauzen-Bingoal sera un peu plus relevé cet été. "Si je peux rouler d'autres courses, à un autre niveau, je ne dis pas non. On verra ce que l'avenir nous réserve".

 

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