Axel Narbonne-Zuccarelli tient son premier succès sur une Élite. Dimanche, le sociétaire de l’AVC Aix-en-Provence l’a emporté sur le Grand Prix National de Cintegabelle (Haute-Garonne) après un joli numéro en solitaire dans le final (voir classement). “On était venu avec une grosse équipe et il fallait gagner”, assure le Corse, qui a vu la victoire se dessiner en plusieurs mouvements de course. “C’était plutôt spécial. On est sorti d’entrée avec un groupe de six. Damian (Wild) était avec moi à l’avant. Derrière, le peloton contrôlait mais ce n’était pas super régulier. Ça revenait puis on creusait à nouveau l’écart… Et finalement, ce n’est jamais vraiment rentré”.

C’est ainsi qu’Axel Narbonne-Zuccarelli se décide à faire la différence une nouvelle fois à trois tours de l’arrivée en sortant avec deux autres coureurs - il restait alors 35 kilomètres - avant de lâcher ces mêmes derniers adversaires au pied de la bosse du dernier tour, à quelques dix bornes du but. “Il y avait beaucoup de vent sur ce circuit et je savais que ça allait être dur tout seul car, en plus, j’allais avoir vent de face dans le final mais j’ai voulu tenter”.

DEUX VICTOIRES POUR L'AVC AIX

Le coureur de 23 ans est parvenu à rapidement prendre une quinzaine de secondes d’avance sur le duo en contre. Suffisant pour tenir jusqu’au bout. “L’ardoisière m’indiquait que j’avais treize secondes d’avance, puis quinze… Je m’étais promis de ne pas me retourner, je voulais me faire confiance et me concentrer sur mon effort, comme dans un contre-la-montre”. Axel Narbonne-Zuccarelli se doutait que ses adversaires allaient finir par se regarder, et douter. Et ça n’a pas loupé. “Au final, je gagne avec une bonne trentaine de secondes d’avance”, se réjouit-il sur la route du retour, les yeux rivés sur le premier Grand Prix de Formule 1 de la saison (en replay) au côté, entre autres, de Corentin Ermenault, vainqueur du chrono la veille. 

Ce succès - et ce doublé aixois sur le week-end - vient en tout cas confirmer “les bonnes sensations” du Sudiste depuis le début de la saison. “J’ai repris un entraîneur cette année. J’ai retrouvé Olivier Presse, avec qui je travaillais déjà à l’époque au Pôle espoir de Nice et ça avait super bien marché à cette période-là. Ces derniers temps, je m’entraînais seul mais c’est toujours plus compliqué. Je suis heureux de l’avoir retrouvé, ça me donne un nouvel élan”. Un élan positif qui lui permet de signer son plus beau succès, lui qui n'avait plus gagné depuis le Grand Prix de Tourves (Toutes Catégories) en 2018. En attendant la suite.