Clément Poirier : « Je vais être patient »
Dans Manche-Atlantique et au Circuit du Morbihan, Clément Poirier a senti les bons coups en début de course et s'est retrouvé du bon côté de la cassure. Mais à chaque fois, c'est la finition qui pèche. "Je cours à peu près bien mais il me manque toujours quelque chose dans les 20 derniers kilomètres pour basculer avec les meilleurs, analyse-t-il pour DirectVelo. Je suis déçu de mon début de saison".
Le coureur de Sojasun espoir-ACNC a su répondre présent quand les Vendée U ont donné leur coup de vis à Manche-Atlantique. "Je savais que ça irait très loin vu les cadors qu'il y avait. Mais la course n'était pas finie". La répétition du circuit de Cadoudal a été de trop pour le coureur de 21 ans. "J'étais entamé, on n'a pas attendu le circuit pour se faire la guerre. J'ai manqué de vigilance et je me suis mal alimenté, ça ne pardonne pas au bout d'un moment".
BIENTÔT LES COURSES PAR ÉTAPES
Pour tenir la distance et s'améliorer, le 6e de la Ronde Mayennaise 2021 compte sur l'entraînement. "Je vais travailler la puissance, m'entraîner de manière rigoureuse, c'est l'essentiel dans le vélo. Il me manque un déclic mais ça va arriver, je vais être patient. La saison est encore longue". Le citoyen de Saint-Agathon, à côté de Guingamp, a aussi pris son temps pour choisir de venir à l'intersaison chez Sojasun espoir-ACNC après trois saisons chez WB-Fybolia Locminé. "Je voulais voir autre chose, changer de philosophie d'équipe. Ils sont réputés pour être rigoureux, pour leur organisation, ça s'est fait mutuellement. Jason (Yon Snoeck, le DS, NDLR) regardait ce que je faisais. On a pris contact, on ne s'est pas précipité, ça s'est fait naturellement".
Alors que le printemps s'ouvre sous le soleil, Clément Poirier attend la suite avec confiance. "En avril, il y a encore des Classiques bretonnes et on bascule sur le Tour de Bretagne et les courses par étapes comme le Tour de la Manche". Ses grands-parents habitent d'ailleurs à Lannion où le Tour de Bretagne se finira le 1er mai prochain. Celui qui travaille 20h par semaine dans un magasin de cycles aime bien les courses par étapes. "Dans les courses d'un jour, c'est aujourd'hui et pas demain. Dans les courses par étapes, on peut gérer un mauvais jour en attendant le lendemain". Et multiplier ainsi les chances de provoquer le déclic qu'il recherche.