Paris-Camembert : Les réactions
Anthony Delaplace (Team Arkéa-Samsic) a remporté en solitaire, ce mardi, la 83e édition de Paris-Camembert (1.1), septième manche de la Coupe de France FDJ, disputée sur 213,8 kilomètres entre Pont-Audemer (Eure) et Livarot-Pays-d'Auge (Calvados). Il a devancé Valentin Ferron (TotalEnergies) et Thibault Ferasse (B&B Hôtels-KTM), voir le classement. Aller à la réaction de : « Je ne suis pas déçu mais j'y croyais. Quand nous étions à cinq, je ne connaissais pas la pointe de vitesse du coureur d'Alpecin (Jimmy Janssens, NDLR) et je croyais en mes chances. « J'étais juste pour faire la différence dans la bosse. Des courses punchy comme celle-là, j'en fais de moins en moins. J'ai fait beaucoup de montagne pour marcher au Tour des Alpes et au Tour de Romandie. Je n'avais pas trop de peps et c'est une course longue. J'étais à la limite des crampes dans le final.
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Dans le final, il fallait de la force et de l'équilibre car ça glissait. Je me suis fait peur dans la descente, dans un virage. Je suis revenu tranquillement après avoir déchaussé. Nous sommes restés soudés dans la dernière bosse car il restait encore huit bornes après le sommet.
Quand Anthony a fait le kilomètre, ils nous a tous surpris et, honnêtement, je ne pouvais pas y aller. J'avais encore dans les jambes des restes de l'Amstel il y a deux jours. Ce gros effort, je ne pouvais pas le fournir. Je n'ai donc pas de regrets là-dessus, le plus fort a gagné. Le seul regret possible, c'est de ne pas arriver à cinq. Je règle le groupe pour la place de 3, c'est le point positif. L'autre point positif c'est que je renoue avec la position de jouer la gagne. C'est ce qu'il faut retenir ».
C'est la répétition des efforts qui rend cette course usante et c'est ce qui me convient ici. Mais c'est aussi grâce au travail d'équipe. Je me suis retrouvé devant mais ça aurait pu être un autre équipier car nous voulions être présents au maximum. Antoine Raugel était déjà sorti dans un contre. J'étais aussi sorti, juste avant, au passage sur la ligne avec Clément Carisey (Go Sport-Roubaix Lille Métropole). Je sentais que c'était le bon moment pour faire la différence.
C'était tactique dans le final. Je pensais que le coureur d'Alpecin était très fort, il nous avait fait mal dans la bosse, et je n'y suis pas allé quand Anthony (Delaplace) a attaqué. On était déjà allé chercher Ferron avant dans le faux-plat. On s'est tous un peu regardé et après c'était fini ».