Julie Bego : « Pas possible de la suivre »
Difficile pour Julie Bego d’avoir le moindre regret. La sociétaire d’Auvergne-Rhône-Alpes a pris ce samedi la 2e place de la première étape du Tour du Gévaudan Occitanie (Coupe des Nations) qui se terminait au sommet de la montée Jalabert. “Je suis contente, je ne pense pas que j'aurais pu faire mieux, confie-t-elle à DirectVelo. Eglantine était vraiment très forte. Quand elle a attaqué dans le dernier kilomètre, ce n'était pas possible de la suivre. Je n’étais pas forcément au top sur la fin”.
Avec trois autres filles, Eglantine Rayer avait déjà bougé dans le deuxième GPM, à 25 kilomètres de l’arrivée. À ce moment-là, Julie Bego a préféré rester au chaud dans le peloton. “Je pouvais y aller mais j’ai choisi de rester à ma place. Je me suis dit que c’était trop tôt et que ça allait revenir. Ensuite, j’ai vu que ça ne revenait pas. J’ai alors commencé à me demander si j’avais fait une erreur”. Mais de grosses formations ont pris les choses en main et ont ramené les fuyardes à la raison. "Ça m'a permis de moins donner qu’Eglantine, qui elle était devant. De mon côté, j’étais dans les roues, je ne pédalais pas trop”.
UN OBJECTIF MAJEUR
Le final s’est donc résumé à un duel entre les deux Françaises. “Je m’attendais à ce qu’il y ait une ou deux étrangères. Sur les autres Coupe des Nations, j’avais donné énormément d’énergie sur le plat et dans les bosses je n’étais pas bien. J’ai été surprise de voir que les étrangères ne soient pas très bien dans les côtes.”
Le Tour du Gévaudan est l’un des objectifs de la saison de l’habituelle sociétaire du Team Féminin Chambéry. “J’ai essayé de faire des côtes qui ressemblent à la montée Jalabert”. Avec réussite comme l'atteste cette belle 2e place. Avant la seconde étape, elle accuse au général un retard de 23 secondes sur Eglantine Rayer (voir classement). “Ce sera encore une étape dure dimanche”. Ce qui n'est pas pour lui déplaire.