Paris-Troyes : Les réactions
Robert Scott (WiV SunGod) a remporté, ce lundi, la 63e édition de la Classique Paris-Troyes (1.2), disputée entre Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) et Troyes (Aube) sur une distance de 180 kilomètres. Le Britannique a devancé Xavier Canellas Sanchez (Java-Kiwi Atlantico) et Kévin Avoine (CC Nogent-sur-Oise). Robert Scott succède à Romain Cardis (St-Michel-Auber 93) au palmarès de la course (voir classement).
Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo. Aller à la réaction de : « Je suis assez content de terminer 2e mais je suis assez critique envers moi-même et j’aime faire du mieux que je peux. Aujourd’hui, j’aurais aimé gagner mais je suis quand même content parce que c’est notre cinquième jour de course d’affilée. Nous sommes venus directement après la Ronde de l’Oise. La fatigue se fait ressentir mais finalement je m’en suis bien sorti en étant dans l’échappée… enfin, le peloton ! Les arrivées en petit groupe me réussissent assez bien pour le sprint. Il m’en a manqué un tout petit peu pour gagner. « Je suis assez mitigé parce que Léo (Danès) a vraiment fait un travail parfait dans le final. À l’approche du sprint, je me suis fait un peu prendre par l’arrivée car quand j’ai vu le panneau des 200 mètres, je n’étais pas très bien placé. On n'était que deux dans le groupe de 29 coureurs face à quatre mecs de la Groupama-FDJ et cinq de WiV SunGod. On a réussi à ne pas se faire piéger car dans le final on arrive à 22, et il y a des gros moteurs qui ont pété, notamment Clément Davy. Ça a roulé très vite toute la journée. Pour ma part, j’ai dû produire un gros effort au début de la course pour rentrer devant, c’est ce qu’il me manque dans le final. J’avais de très bonnes jambes. Ça prouve que la forme est là surtout à trois semaines du Championnat de France qui sera clairement un objectif pour l’équipe. On veut bien figurer, on sera à domicile ».Réactions
Il y avait cinq coureurs de la même équipe mais l’échappée était assez conséquente. Nous n’étions que deux de mon équipe. On a essayé de faire du mieux possible avec les opportunités qu’on a eues. Ils ont très bien couru et ils avaient toujours quelqu’un devant. Nous ne pouvions pas adopter la même stratégie qu’eux, la bataille était différente puisque nous étions moins nombreux. Nous avons quand même tenté de saisir les opportunités avec Edwin (Torres) qui était avec moi dans cette échappée. Il a essayé d’attaquer dans les derniers kilomètres et de voir si c’était possible d’arriver seul mais ça ne l’était pas. C’était un gros groupe et les autres ont réussi à toujours faire en sorte que personne ne sorte. Dans le final, il m’a donc aidé pour le sprint. On a fait ce qu’on pouvait avec les forces qu’il nous restait ».